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OMEPRAZOLE ARROW 40 mg, poudre pour solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OMEPRAZOLE ARROW 40 mg, poudre pour solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OMEPRAZOLE ARROW 40 mg, poudre pour solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Oméprazole...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...40 mg

Pour 1 flacon de poudre

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution pour perfusion.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

OMEPRAZOLE ARROW par voie intraveineuse est indiqué en alternative autraitement par voie orale dans les indications suivantes :

Adultes :

· Traitement des ulcères duodénaux

· Prévention des récidives d’ulcères duodénaux

· Traitement des ulcères gastriques

· Prévention des récidives d’ulcères gastriques

· En association à des antibiotiques appropriés, éradication deHelicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

· Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

· Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patientsà risque

· Traitement de l’œsophagite par reflux

· Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’uneœsophagite par reflux

· Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

· Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

En alternative au traitement par voie orale.

Chez les patients pour lesquels la voie orale n’est pas appropriée, 40 mgd’OMEPRAZOLE ARROW IV est recommandé une fois par jour. Chez les patientssouffrant d’un syndrome de Zollinger-Ellison, la dose initiale recommandéed’O­MEPRAZOLE ARROW par voie intraveineuse est de 60 mg par jour. Des dosesjournalières plus importantes peuvent être nécessaires et un ajustementindi­viduel de posologie doit être fait. Si les doses sont supérieures à60 mg par jour, la dose doit être divisée en deux prises quotidiennes.

OMEPRAZOLE ARROW est administré en perfusion intraveineuse sur une duréecomprise entre 20 et 30 minutes.

Populations particulières

Insuffisants rénaux

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance­rénale (voir rubrique 5.2).

Insuffisants hépatiques

Une dose journalière de 10 mg-20 mg peut être suffisante chez lespatients présentant une insuffisance hépatique (voir. rubrique 5.2).

Sujets âgés (> 65 ans)

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).

Population pédiatrique

L’expérience de l’utilisation d’OMEPRAZOLE ARROW administré par voieintraveineuse est limitée chez l’enfant.

Mode d’administration

Pour les instructions concernant la reconstitution du produit avantadministra­tion, voir rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons(IPP), ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir(voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante etinvolontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) eten cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualitéd’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuerles symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante de l’atazanavir avec des inhibiteurs de lapompe à proton n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’associationde l’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugéeindispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de lacharge virale) est recommandée associée avec une augmentation de la dose del’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments antisécrétoires gastriquesacides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), enraison de l’hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lorsd’un traitement au long cours chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risques de diminution de l’absorptionde la vitamine B12.

L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’untraitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produitsmétabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre leclopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). Lapertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,l’u­tilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit êtredéconseillée.

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez despatients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels quel'oméprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant unan. L'hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves telsque fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensationsver­tigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façoninsidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients,l'hy­pomagnésémie s'est améliorée après supplémentation en magnésium etarrêt de l'IPP.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en casd'association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvantinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du tauxde magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santéavant de commencer le traitement par l'IPP puis régulièrement pendant letraitement.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s'ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,prin­cipalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d'autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris encharge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrementaugmenter le risque d’infections gastro intestinales, comme une infection parSalmonella et par Campylobacter (voir rubrique 5.1).

Lupus Erythémateux Cutané Subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d’arrêter OMEPRAZOLE ARROW. La survenue d’un LECS aprèstraitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par OMEPRAZOLE ARROW doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque lapériode de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulièredes patients est nécessaire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substancesactives
Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement avecl’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances activesdont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent encas de co-administration avec l'oméprazole.

L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).

L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) aentraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % etune diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiqu­ementactif M8 de 75–90 %. L’interaction pourrait également entraîner uneinhibition du CYP2C19.

L'administration concomitante d'oméprazole avec l’atazanavir n'est pasrecommandée (voir rubrique 4.4).

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en associationavec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontairessains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir.L’au­gmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pascompensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir.L’as­sociation d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminuéapproxi­mativement de 30 % l’exposition à l’atazanavir en comparaison àl’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une foispar jour administré seul.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chezdes sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10 %. Latoxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut êtreprudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à defortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors êtrerenforcée.

Clopidogrel

Dans une étude clinique en cross-over, ont été administrés pendant5 jours le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg/jour) seulou associé à l’oméprazole (80 mg en même temps que le clopidogrel).L’ex­position du métabolite actif du clopidogrel a diminué de 46 % (jour 1)et de 42 % (jour 5) quand le clopidogrel et l’oméprazole ont étéadministrés ensemble. L’inhibition moyenne de l’agrégation plaquettaire(IAP) a été diminuée de 47 % (24 heures) et de 30 % (jour 5) quand leclopidogrel et l’oméprazole ont été administrés ensemble. Dans une autreétude, il a été montré qu’administrer du clopidogrel et de l’oméprazoleà des moments différents n’empêche pas leur interaction qui estvraisembla­blement induite par l’effet inhibiteur de l’oméprazole sur leCYP2C19. Des données inconsistantes sur les implications cliniques de cetteinteraction PK/PD en termes d’événements cardiovasculaires majeurs ont étérapportées dans des études observationnelles et cliniques.

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et del’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité cliniquepeut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et del’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme demétabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration­concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, lamétabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de cessubstances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine etles autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.

Cilostazol

L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans uneétude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18 %et 26 % respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29 % et69 % respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiationd’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne estréalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent êtrenécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec dusaquinavir/ri­tonavir une augmentation des concentrations plasmatiquesd’en­viron 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chezles patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentration­ssériques de tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations dutacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit êtreréalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique del’oméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substancesactives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine etle voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériquesd’omé­prazole par diminution de sa métabolisation. L’administrati­onconcomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement del’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bientoléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pasnécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez lespatients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitementà long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner unediminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation desa métabolisation.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effetindésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé dufœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de lagrossesse.

Allaitement

L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablementpas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable qu’OMEPRAZOLE ARROW affecte l’aptitude à conduiredes véhicules ou à utiliser des machines. Des effets indésirables telsqu’étourdis­sements et troubles visuels peuvent se produire (voir rubrique4.8). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhiculesauto­mobiles ou utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents (1–10 % des patients) sont lescéphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, lesflatulences et les nausées/vomis­sements.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au coursdes essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucundes effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classéspar fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définiepar la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare < 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence et classe de système d’organes

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare :

Leucopénie, thrombocytopénie

Très rare :

Agranulocytose, pancytopénie

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème etréaction/choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare :

Hyponatrémie

Très rare :

Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Peu fréquent :

Insomnie

Rare :

Agitation, confusion, dépression

Très rare :

Agressivité, hallucinations

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Peu fréquent :

Étourdissements, paresthésie, somnolence

Rare :

Troubles du goût

Affections oculaires

Rare :

Vision trouble

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent :

Vertiges

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare :

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence,nau­sées/vomissemen­ts, polypes des glandes fundiques (bénins)

Rare :

Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :

Augmentation des enzymes hépatiques

Rare :

Hépatite avec ou sans ictère

Très rare :

Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant uneinsuffisance hépatique préexistante

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent :

Dermatite, prurit, rash, urticaire

Rare :

Alopécie, photosensibilité

Très rare :

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermiquetoxique

Fréquence Indéterminée :

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare :

Arthralgies, myalgies

Très rare :

Faiblesses musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare :

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare :

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent :

Malaise, œdème périphérique

Rare :

Augmentation de la sudation

Des cas d’atteintes visuelles irréversibles ont été décrits chez unnombre isolé de patients présentant une altération sévère de l’étatgénéral et ayant reçu de l’oméprazole par voie intraveineuse,es­sentiellement à fortes doses, sans qu’un lien de causalité n’ait étéétabli.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosaged’omé­prazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allantjusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniquesorales d’oméprazole allant jusqu’à 2 400 mg (120 fois la dose cliniqueusuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées,vomis­sements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphaléesont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et deconfusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sonttransitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le tauxd’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avecl’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, estsymptomatique.

Dans des études cliniques, des doses intraveineuses allant jusqu'à 270 mgsur une même journée et jusqu’à 650 mg sur une période de trois joursn'ont pas entraîné d’événements indésirables liés à la dose.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs de la pompe à protons. CodeATC : A02BC01.

Mécanisme d’action

L’oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisantla sécrétion acide gastrique par un mécanisme d’action spécifiquemen­tciblé. C’est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellulepariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acidegastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.

L’oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en formeactive dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulairesdes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K±ATPase (la pompe àprotons). Cette étape finale du processus de formation de l’aciditégastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante àla fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée,quel que soit le stimulus.

Effets pharmacodynamiques

Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués parl’effet de l’oméprazole sur la sécrétion acide.

Effet sur la sécrétion acide gastrique

L’oméprazole administré par voie intraveineuse produit une inhibitiondose dépendante de la sécrétion acide gastrique chez l’homme. Afind’obtenir immédiatement une réduction de l’acidité intragastriqu­e,similaire à celle observée avec l’administration orale répétée de dosesde 20 mg, l’administration d’une première dose de 40 mg par voieintraveineuse est recommandée. Il en résulte une diminution immédiate del’acidité intragastrique, et une diminution moyenne sur 24 heuresd’environ 90 % à la fois pour la perfusion et l’injectionin­traveineuse.

L’inhibition de la sécrétion acide est liée à l’aire sous la courbedes concentrations plasmatiques en fonction de l’oméprazole (ASC) et non àla concentration plasmatique à un temps donné.

Il n’a pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement paroméprazole.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

Effet sur H. pylori

H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastroduodénale incluantl’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal. H. pylori est un facteurimportant dans le développement de la gastrite. H. pylori et l’acidegastrique sont des facteurs importants dans le développement de la maladieulcéreuse gastroduodénale. H. pylori est un facteur important dans ledéveloppement de la gastrite atrophique, associée à une augmentation durisque de développer un cancer gastrique.

L’éradication de H. pylori par l’oméprazole associé à desantibiotiques est associée à des taux élevés de cicatrisation et derémission à long terme des ulcères gastroduodénaux.

Autres effets liés à l’inhibition acide

Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ontété observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modificationssont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de lasécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.

La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine ycompris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise ledéveloppement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans letractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution del’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infectionsgastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et parCampylobacter.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Distribution

Le volume de distribution apparent chez les sujets sains estapproximati­vement de 0,3 l/kg de poids corporel. L’oméprazole est lié à97 % aux protéines plasmatiques.

Biotransformation

L’oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). Lamajeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme del’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole,prin­cipal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’uneautre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfoned’omépra­zole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour leCYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et desinteractions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats duCYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber lemétabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pourle CYP3A4.

De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur les principalesen­zymes CYP.

Environ 3 % de la population caucasienne et 15–20 % de la populationasiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelésmétabo­liseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole estprobablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administration­srépétées de doses uniques journalières de 20 mg d’oméprazole, l’airesous la courbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez lesmétaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle(mé­taboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyensétaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pasd’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.

Élimination

La clairance plasmatique totale est d’environ 30–40 l/h après une doseunique. La demi-vie d’élimination plasmatique de l’oméprazole esthabituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienneunique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasmaentre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour uneadministration quotidienne. Près de 80 % de l’administration d’une doseest excrété sous forme de métabolites dans les urines, le reste dans lesfèces, provenant principalement de la sécrétion biliaire.

L’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec desadministrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulteen une relation non linéaire dose – ASC après administrations répétées.Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passagehépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibitionde l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex :sulfone).

Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acidegastrique par les métabolites de l’oméprazole.

Populations spécifiques

Insuffisants hépatiques

Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisancehé­patique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous lacourbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec uneseule prise par jour.

Insuffisants rénaux

La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibili­tésystémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.

Les sujets âgés

Le métabolisme de l’oméprazole est légèrement réduit chez le sujetâgé (75–79 ans).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études chez le rat traité à long terme avec de l’oméprazole ontmontré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes.Ces modifications sont le résultat d’une hypergastrinémie prolongée,secon­daire à l’inhibition acide. Des observations similaires ont été faitesaprès traitement avec des antagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de lapompe à protons, et après fundectomie partielle. De ce fait, ces changementsne résultent pas d’un effet direct d’une quelconque substance activeindividuelle.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Edétate de sodium, hydroxyde de sodium.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé à d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après reconstitution : la solution doit être utilisée immédiatement.

Toutefois la stabilité physicochimique de la solution reconstituée dans leglucose 5 % a été démontrée pendant 6 heures.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25 °C, à l'abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

40 mg en flacon (verre de type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) et unecapsule (Aluminium) type flip-off. Boite de 1 ou 5 flacons.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Préparation de la perfusion

La solution est reconstituée par mélange du contenu du flacon à 100 ml deglucose 5 % pour injection. La solution doit être utiliséeimmédi­atement.

Une fois reconstituée, la solution ne doit être ni mélangée, nico-administrée sur la même ligne de perfusion avec aucun autre soluté massifou autre médicament.

1. Au moyen d’une seringue, aspirer 5 ml de la solution de glucose5 %.

2. Introduire ce volume dans le flacon de poudre d’oméprazole etmélanger jusqu’à dissolution complète.

3. Aspirer la solution obtenue.

4. Transférer cette solution dans le flacon ou la poche pour perfusion.

5. Répéter les étapes 1 à 4 de façon à s’assurer que tout leproduit a été transféré.

Méthode alternative

1. Au moyen d’un set de transfert, brancher l’une des entrées sur lapoche. Connecter l’autre entrée sur le flacon de poudre.

2. Dissoudre la poudre en pompant la solution (glucose).

3. S’assurer que la poudre est bien dissoute et réinjecter dans la poche.Déconnecter le flacon vide et l’aiguille de la poche pour perfusion.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Arrow Génériques

26 avenue Tony Garnier

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 378 500–7 ou 34009 378 500 7 0: 40 mg de poudre en flacon (verre),boîte de 1.

· 378 501–3 ou 34009 378 501 3 1: 40 mg de poudre en flacon (verre),boîte de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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