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OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Calcium......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....500 mg

Sous forme de carbonate de calcium

Cholécalciférol (vitamine D3)..........­.............­.............­.............­.............­....1000 UI (25 microgrammes)

Sous forme de concentré de cholécalciférol, forme pulvérulente

Pour un comprimé à croquer.

Excipients à effet notoire :

Chaque comprimé à croquer contient :

· Isomalt (E953) : 44,3 mg,

· Saccharose : 1,9 mg.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à croquer.

Comprimés non-pelliculés, blancs, ronds, convexes, non pelliculés etmesurant 14 mm de diamètre. Les comprimés peuvent présenter quelquestaches.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Prévention et traitement de la carence en vitamine D et en calcium.

Apport supplémentaire de calcium et vitamine D, comme adjuvant auxtraitements spécifiques de l’ostéoporose chez les patients à risque decarence en vitamine D et en calcium.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes et sujets âgés

Un comprimé une fois par jour.

La dose de calcium contenue dans OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI,comprimé à croquer est inférieure à la dose journalière recommandée.OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquerdoit être utiliséprinci­palement chez les patients nécessitant une supplémentation en vitamineD, mais qui ont un apport alimentaire en calcium.

Populations particulières

Population pédiatrique

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer n'est pas indiquéchez les enfants ou les adolescents.

Insuffisance rénale

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquerne doit pas êtreutilisé en cas d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire

Mode d’administration

Voie orale.

Le comprimé doit être croqué ou sucé.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire <30/ml/mon/1,73m2).

· Pathologies et/ou affections entrainant une hypercalcémie et/ou unehypercalciurie.

· Calculs rénaux (néphrolithiase).

· Hypervitaminose D.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Pendant un traitement à long terme, la calcémie doit être contrôlée. Lafonction rénale doit de ce fait être surveillée par dosage de lacréatininémie. La surveillance est particulièrement importante chez le sujetâgé sous traitement concomitant par digitaliques ou diurétiques (voirrubrique 4.5) et chez les patients fréquemment sujets à la lithiase rénale.En cas d'hypercalcémie ou de signes de troubles de la fonction rénale, laposologie doit être réduite ou le traitement doit être interrompu.

Les comprimés de carbonate de calcium et vitamine D doivent être utilisésavec prudence chez les patients ayant une hypercalcémie ou des troubles de lafonction rénale et l'effet sur les taux de calcium et de phosphate doit êtresurveillé. Le risque de calcification des tissus mous doit être pris enconsidération.

Lors d’un traitement concomitant avec d’autres sources de vitamine Det/ou des médicaments ou aliments (tel que le lait) contenant du calcium, unrisque d’hypercalcémie et de syndrome de Burnett (syndrome du lait et desalcalins) existe en cas d’insuffisance rénale. Chez ces patients, les tauxsanguins de calcium et la fonction rénale devront être surveillés.

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer doit être prescritavec prudence chez les patients souffrant de sarcoïdose, en raison du risqued'augmen­tation du métabolisme de la vitamine D dans sa forme active. Cespatients doivent faire l'objet d'une surveillance de la calcémie et de lacalciurie.

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer doit être utiliséavec prudence chez les patients ostéoporotiques immobilisés, en raison del'augmentation du risque d'hypercalcémie.

Ce médicament contient du saccharose et de l’isomalt (E953). Les patientsprésentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les diurétiques thiazidiques diminuent l'excrétion urinaire de calcium,ainsi, en raison du risque accru d'hypercalcémie, une surveillance de lacalcémie est recommandée en cas d'administration simultanée de diurétiquesthi­azidiques.

Le carbonate de calcium peut modifier l'absorption de tétracyclines en casd'administration simultanée. Pour cette raison, l’administration destétracyclines devra se faire au moins 2 heures avant ou 4 à 6 heures aprèsla prise orale de calcium. L'hypercalcémie peut augmenter la toxicité desdigitaliques en cas d'administration simultanée de calcium et de vitamine D.Les patients doivent faire l’objet d’un suivi avec contrôle del’électrocar­diogramme (ECG) et de la calcémie.

En cas d'utilisation concomitante de bisphosphonates, ce traitement devraêtre administré au moins une heure avant la prise de OROCAL VITAMINED3 500 mg/­1000 UI, comprimé à croquer puisque l'absorptiongastro-intestinale est susceptible de diminuer.

L'efficacité de la lévothyroxine peut être réduite par l'utilisation­simultanée de calcium, en raison de la diminution de l'absorption de lalévothyroxine. L'administration de calcium et de lévothyroxine doit êtreespacée d'au moins quatre heures.

L'absorption des antibiotiques de type quinolones peut être diminuée en casd'administration concomitante avec du calcium. Il convient donc de prendre lesantibiotiques de type quinolones 2 heures avant ou 6 heures après la prise decalcium.

Les sels de calcium sont susceptibles de diminuer l'absorption du fer, duzinc et du ranélate de strontium. Par conséquent, les préparations contenantdu fer, du zinc ou du ranélate de strontium devront être prises au moins2 heures avant ou après la prise de OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI,comprimé à croquer.

Le traitement par Orlistat peut potentiellement diminuer l’absorption desvitamines liposolubles (telles que la vitamine D3).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer peut être utilisépendant la grossesse, en cas de carence en calcium et vitamine D. Pendant lagrossesse, la prise quotidienne ne doit pas dépasser 2 500 mg de calcium et4000 UI de vitamine D. Les études effectuées chez l’animal ont mis enévidence une toxicité sur la reproduction aux doses élevées de vitamine D(voir rubrique 5.3). Chez la femme enceinte, un surdosage en calcium et vitamineD doit être évité car on a corrélé la présence d'une hypercalcémie­permanente à l'apparition d'effets indésirables chez le fœtus. Il n’y a pasdes données indiquant que la vitamine D à doses thérapeutiques esttératogène chez l'homme.

Allaitement

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer peut être utilisépendant l'allaitement. Le calcium et la vitamine D3 sont excrétés dans le laitmaternel. Cet aspect doit être pris en considération en cas d'administrationde suppléments de vitamine D chez l'enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

OROCAL VITAMINE D3 500 mg/1000 UI, comprimé à croquer n’a pasd’influence connue sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliserdes machines.

4.8. Effets indésirables

Les réactions indésirables sont répertoriées ci-dessous par classe desystèmes d'organes et fréquence. Les fréquences sont définies ainsi. : trèsfréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), peu fréquents (≥1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (<1/10 000), de fréquence indéterminée (ne pouvant être estimé d’aprèsles données disponibles).

Affection du système immunitaire

Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité telles que desangio-œdèmes et des œdèmes laryngés.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquents : hypercalcémie et hypercalciurie.

Très rares : Syndrome de Burnett (un besoin impérieux et fréquentd’uriner, des céphalées continues, une perte d’appétit persistante, desnausées et des vomissements, une fatigue ou une faiblesse inhabituelle, unehypercalcémie, une alcalose et une insuffisance rénale) observésgénéra­lement uniquement en cas de surdosage (voir rubrique 4.9).

Affections gastro-intestinales

Rares : constipation, dyspepsies, flatulence, nausées, douleurs abdominaleset diarrhée.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rares : prurit, éruption cutanée et urticaire.

Populations particulières

Chez les patients insuffisants rénaux : risque potentield’hy­perphosphatémi­e, de néphrolithiase et de néphrocalcinose (voirrubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Symptômes

Le surdosage peut conduire à une hypercalcémie et une hypervitaminose D.Les symptômes d'hypercalcémie peuvent inclure une anorexie, une soif, desnausées, des vomissements, une constipation, des douleurs abdominales, unefaiblesse musculaire, une fatigue, des troubles mentaux, une polydipsie, unepolyurie, des douleurs osseuses, une néphrocalcinose, des calculs rénaux etdans les cas sévères, des arythmies cardiaques. L'hypercalcémie extrême peutaboutir à un coma et un décès. Une calcémie élevée de façon persistantepeut conduire à des lésions rénales irréversibles et une calcification destissus mous.

Un syndrome de Burnett peut apparaître chez les patients consommant degrandes quantités de calcium et d'alcalins absorbables.

Traitement de l’hypercalcémie

Le traitement est essentiellement symptomatique et adjuvant. Le traitementpar calcium et vitamine D doit être interrompu. Il en est de même del'administration de diurétiques thiazidiques ou des digitaliques (voir rubrique4.5). Un lavage gastrique doit être envisagé en cas de perte de conscience dupatient. Une réhydratation, et, selon la sévérité, un traitement enmonothérapie ou en association par diurétiques de l'anse, bisphosphonates,cal­citonine et corticoïdes doivent être instaurés. L'ionogramme, la fonctionrénale et la diurèse doivent être surveillés. Dans les cas sévères, l'ECGet la PVC doivent être contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Suppléments minéraux, Calcium,Associ­ations avec vitamine D et/ou autres substances, Code ATC : A12AX.

La vitamine D3 augmente l'absorption intestinale du calcium.

L'administration de calcium et de vitamine D3 inhibe l'augmentation d'hormoneparat­hyroïdienne (PTH) qui est due à la carence en calcium et provoque uneaugmentation de la résorption osseuse.

Une étude clinique chez des patients institutionnalisés souffrant decarence en vitamine D a montré que la consommation quotidienne de 1 000 mg decalcium et 800 UI de vitamine D pendant six mois a permis de normaliser le tauxdu métabolite 25-hydroxylé de la vitamine D3 et a diminuél'hyper­parathyroïdie secondaire et les taux de phosphatases alcalines.

Une étude contrôlée, en double aveugle, contre placebo de 18 mois, ayantinclus 3270 femmes institutionnalisées âgées de 84 +/- 6 ans soumises àune supplémentation en vitamine D (800 UI/jour) et en phosphate de calcium(corres­pondant à 1 200 mg/jour de calcium élémentaire) a montré unediminution significative de la sécrétion en PTH. Après 18 mois, une analyse« en intention de traiter » a montré qu'il y avait eu 80 fractures de hanchedans le groupe sous calcium-vitamine D et 110 factures de hanche dans le groupeplacebo (p = 0,004). Une étude de suivi à 36 mois a montré que 137 femmesavaient au moins une fracture de hanche dans le groupe sous calcium-vitamine D(n = 1176) et 178 dans le groupe sous placebo (n = 1127) (p ≤ 0,02).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Calcium
Absorption

La quantité de calcium absorbée dans le tube digestif est d'environ 30 %de la dose ingérée.

Distribution et biotransformation

99 % du calcium de l'organisme est concentré dans la structure dure des oset des dents. Le 1 % restant est présent dans les liquides intra- etextracellulaires. Environ 50 % du calcium sanguin total est présent sous saforme ionisée physiologiquement active et environ 10 % forme des complexesavec les citrates, les phosphates ou d'autres anions, les 40 % restants étantliés aux protéines, essentiellement l'albumine.

Élimination

Le calcium est éliminé dans les fèces, l'urine et la sueur. L'excrétionrénale dépend de la filtration glomérulaire et de la réabsorption tubulairede calcium.

Cholécalciférol
Absorption

La vitamine D est facilement absorbée dans l'intestin grêle.

Distribution et biotransformation

Le cholécalciférol et ses métabolites circulent dans le sang sous formeliée à une globuline spécifique. Le cholécalciférol est transformé dans lefoie par hydroxylation en 25-hydroxycholécal­ciférol. Il est ensuitetransformé dans les reins en forme active, le 1,25 hydroxycho­lécalciférol.Le 1,25 hydroxycho­lécalciférol est le métabolite responsable del'augmentation de l'absorption du calcium. La vitamine D3 qui n'est pasmétabolisée est stockée dans le tissu adipeux et musculaire.

Élimination

La vitamine D3 est excrétée dans les fèces et l'urine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Un effet tératogène a été observé dans les études chez l'animal à desdoses largement supérieures à celles recommandées en thérapeutique. Il n'y apas de données pertinentes supplémentaires concernant l'évaluation de lasécurité que celles déjà reprises dans les autres rubriques du RCP.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Xylitol (E967), povidone, isomalt (E953), arôme citron, stéarate demagnésium, sucralose (E955), mono- et diglycérides d'acides gras,tout-rac-α-tocophérol, saccharose, amidon de maïs modifié, triglycérides àchaînes moyennes, ascorbate de sodium, silice colloïdale anhydre.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Pilulier (PEHD) : 30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pilulier (PEHD): A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de lalumière. Conserver le pilulier soigneusement fermé, à l'abri del'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés à croquer sont conditionnés dans les présentationssu­ivantes :

Pilulier en PEHD avec bouchon à vis en PEHD : 30, 60, 90, 100 et120 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 887 4 6 : 30 comprimés dans un pilulier (PEHD).

· 34009 300 887 5 3 : 60 comprimés dans un pilulier (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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