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PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............20 mg

Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté

Pour un comprimé gastro‑résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

Comprimé enrobé jaune clair, ovale, biconvexe, plat sur lesdeux côtés.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES est indiqué chez les adultes et lesadolescents âgés de 12 ans et plus pour :

· le traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien.

· le traitement d’entretien et la prévention des récidives d'œsophagitepar reflux gastro-œsophagien.

PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES est indiqué chez les adultes pour :

· la prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par lesanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez des patients àrisque ayant besoin d’un traitement continu par AINS (voir rubrique 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien

La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant dePANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg par jour. Une amélioration des symptômesest généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n’est passuffisante, l’amélioration des symptômes sera obtenue en général par untraitement de 4 semaines supplémentaires.

Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut êtreprévenue par la prise à la demande de la dose de 20 mg une fois par jour, enprenant un comprimé si besoin. Si le contrôle des symptômes par le traitementà la demande n'est pas satisfaisant, la reprise d'un traitement continu peutêtre envisagée.

Traitement d'entretien et prévention des récidives d’œsophagites parreflux gastro-œsophagien

Pour le traitement à long terme, la dose d’entretien recommandée estd’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg parjour, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas derécidive. PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 40 mg peut être utilisé dans ce cas.Après cicatrisation, la dose peut à nouveau être ramenée à 20 mgpar jour.

Adultes

Prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par lesanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients àrisque ayant besoin d’un traitement continu par AINS

La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant dePANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg par jour.

Populations particulières

Patients présentant une insuffisance hépatique

La dose quotidienne de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépasséechez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voirrubrique 4.4).

Patients présentant une insuffisance rénale

Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patientsatteints d’insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).

Personnes âgées

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients âgés(voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

L’utilisation de PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES n’est pas recommandéechez les enfants âgés de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance desdonnées de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge (voirrubrique 5.2).

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés, et doivent êtreavalés entiers, une heure avant un repas, avec un peu d'eau.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymeshépatiques doivent être contrôlés régulièrement pendant le traitement parpantoprazole, notamment en cas d’utilisation au long cours. En casd’augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être arrêté(voir rubrique 4.2).

Administration concomitante d’AINS

L'utilisation de PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES 20 mg comme traitementpréventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoiresnon stéroïdiens (AINS) non sélectifs doit être limitée à des patientsayant besoin d’un traitement continu par AINS et présentant un risque accrude développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit êtreévalué selon les facteurs de risque individuels tels que l'âge avancé (>65 ans), les antécédents d'ulcère gastrique ou duodénal ou d'hémorragiedi­gestive haute.

Tumeur gastrique maligne

La réponse symptomatique à un traitement par pantoprazole peut masquer lessymptômes d’une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic. Enprésence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaireim­portante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ouméléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, uneaffection maligne doit être écartée. D’autres examens doivent êtreenvisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH

L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de laprotéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel quel’atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leurbiodisponi­bilité de manière significative (voir rubrique 4.5).

Influence sur l'absorption de la vitamine B12

Le pantoprazole, comme tous les anti-sécrétoires gastriques, peut diminuerl'absor­ption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie.Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l'absorption dela vitamine B12 lors de traitements au long cours, ou si des symptômescliniques sont observés.

Traitement à long terme

Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa duréeexcède un an, les patients devront faire l’objet d’une surveillanceré­gulière.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Le traitement par PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES peut entraîner une légèreaugmentation du risque d’infections gastro-intestinales causées par desbactéries telles que Salmonella, Campylobacter, ou C. difficile.

Fractures osseuses

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,prin­cipalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris encharge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Hypomagnésémie

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez despatients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que lepantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant unan. Des manifestations sévères de l'hypomagnésémie, telles que fatigue,tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses etarythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais elle peut débuter de façoninsidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients affectés,l’hy­pomagnésémie s’est estompée grâce à une supplémentation enmagnésium et l'arrêt de l’inhibiteur de la pompe à protons.

Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé par uninhibiteur de la pompe à protons, ou qui prennent des inhibiteurs de la pompeà protons avec de la digoxine ou des médicaments qui peuvent induire unehypomagnésémie (par exemple des diurétiques), les professionnels de santédevraient envisager de mesurer la magnésémie avant de commencer le traitementpar les inhibiteurs de la pompe à protons et périodiquement pendant letraitement.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES.

La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe àprotons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompeà protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES doit êtreinterrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après lamesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours aprèsl’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimégastro-résistant, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments avec absorption pH-dépendante

En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétiond’acide gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorptiond’au­tres médicaments, pour lesquels le pH gastrique est un élémentdéterminant de leur biodisponibilité orale, comme certains antifongiquesazolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole etd’autres médicaments tels que l’erlotinib.

Inhibiteurs de la protéase du VIH

L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de laprotéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel quel’atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leurbiodisponi­bilité de manière significative (voir rubrique 4.4). Sil’association d’un inhibiteur de la protéase du VIH et d’un inhibiteur dela pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance cliniquerégulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est recommandée.La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. Laposologie d’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait être ajustée.

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

L’association de pantoprazole avec la warfarine ou la phenprocoumone n’apas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, de la phenprocoumone, oul’INR. Cependant, des cas d’augmentation de l’INR et du temps deprothrombine ont été rapportés chez des patients recevant un IPP et de lawarfarine ou de la phenprocoumone de manière concomitante. Une augmentation del’INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies,po­tentiellement fatales. Chez les patients traités simultanément par lepantoprazole et la warfarine ou la phenprocoumone, le suivi de l’INR et dutemps de prothrombine est recommandé.

Méthotrexate

Une augmentation des taux sanguins de méthotrexate a été rapportée chezcertains patients lors de l’utilisation concomitante de fortes doses deméthotrexate (par exemple 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons.Par conséquent, dans les situations où de fortes doses de méthotrexate sontutilisées, comme par exemple le cancer et le psoriasis, un arrêt temporaire dutraitement par le pantoprazole doit être envisagé.

Autres études d'interactions

Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le systèmeenzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est ladéméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennentl’o­xydation par le CYP3A4.

Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au coursd’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam,le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral composé delévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

L’interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou composés,méta­bolisés par le même système enzymatique, ne peut être exclue.

Les résultats d’une série d’études d’interactions ont montré que lepantoprazole n’influait pas sur le métabolisme des substances activesmétabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9(comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme lemétoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol) et que le pantoprazolen'in­terférait pas avec l’absorption de la digoxine liée à laglycoprotéine P.

Il n'existe pas d'interactions avec les antiacides administrés de manièreconcomi­tante.

Des études d'interactions ont été menées sur l'administrati­onconcomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromyci­ne,métronidazo­le, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n'aété démontrée.

Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19

Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenterl’ex­position systémique au pantoprazole. Pour les patients suivant untraitement par pantoprazole au long cours à de fortes doses, ou pour lespatients souffrant d’une insuffisance hépatique, une réduction de la dosepeut être envisagée.

Les inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme larifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire lesconcentrations plasmatiques des IPPs, qui sont métabolisés par ces systèmesenzyma­tiques.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et1000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pourle fœtus ou le nouveau-né de PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES.

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation dePANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES pendant la grossesse.

Allaitement

Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passaitdans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes surl’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans lelait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour lesnouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décisiond’arrêter l’allaitement ou celle d’arrêter/s’ab­stenir du traitementpar PANTOPRAZOLE ARROW GENERIQUES doit tenir compte du bénéfice del’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLEARROW GENERIQUES pour la femme.

Fertilité

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence de signed’altération de la fertilité suite à l’administration de pantoprazole(voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le pantoprazole n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troublesvisuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8.). Les patients présentant ce typed'effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser demachines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effetsindésirables (EI). Les EI les plus souvent signalés sont une diarrhée et descéphalées, survenant tous deux chez environ 1 % des patients.

Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans letableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peufréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles).

Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, iln’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ilssont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentéspar ordre de gravité décroissante.

Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours desétudes cliniques et notifiés après commercialisation

Fréquence / Classe système-organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose

Thrombocytopénie ; leucopénie ; pancytopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et chocanaphylactique)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ;variations de poids

Hyponatrémie ; hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; hypocalcémie1;hy­pokaliémie

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)

Hallucination ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés, etaggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants)

Affections du système nerveux

Céphalées ; vertiges

Dysgueusie

Paresthésie

Affections oculaires

Troubles de la vue / vision floue

Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénins)

Diarrhées ; nausées/ vomissements ; distension abdominale et ballonnements; constipation ; sècheresse de la bouche ; douleur et gène abdominale

Colite microscopique

Affections hépatobiliaires

Elévations des enzymes hépatiques (transaminases, g-GT)

Augmentation de la bilirubine

Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané/ exanthème/ éruption ; prurit

Urticaire ; angio-œdème

Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ;photosensibilité ; lupus érythémateux cutané subaigu (voirrubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4)

Arthralgies ; myalgies

Contracture musculaire2

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle (avec une possible évolution en insuffisancerénale)

Affections du système de reproduction et des seins

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie, fatigue et malaise

Elévation de la température corporelle ; œdème périphérique

1. Hypocalcémie en association avec l’hypomagnésémie

2. Contracture musculaire consécutive à une perturbationé­lectrolytique

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes de surdosage chez l’Homme ne sont pas connus. Des dosesatteignant 240 mg administrées par voie intraveineuse en deux minutes ont bienété tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, iln’est pas aisément dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucunerecomman­dation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, àl’exception d’un traitement symptomatique d’appoint.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : inhibiteurs de la pompe à protons, codeATC : A02BC02.

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétiongastrique d’acide chlorhydrique dans l’estomac par un blocage spécifiquedes pompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnemen­tacide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K±ATPase,c’est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acidechlorhy­drique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecteà la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chezla plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en2 semaines. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et lesinhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraine uneréduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de lagastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation dela gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzymeresponsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber lasécrétion d'acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus(acétyl­choline, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produitsoit administré oralement ou par voie intraveineuse.

Effets pharmacodynamiques

Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans laplupart des cas, lors des traitements de courte durée, les valeurs degastrinémie ne dépassent pas les limites supérieures à la normale. Cesvaleurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois,une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés. Enconséquence, une augmentation légère à modérée du nombre de cellulesendocrines de l’estomac (cellules ECL) n’est observée que dans uneminorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simpleà adénomatoïde). Cependant, d’après les études réalisées jusqu’àprésent (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes(hy­perplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrit chezl’animal n’a pas été observée chez l’être humain.

Au vu des résultats des études menées chez l'animal, il n'est pas possibled'exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de lathyroïde, lors de traitement au long cours de plus d'un an parpantoprazole.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatiquemaximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de20 mg. En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit1‑1,5 µg/ml, sont atteintes en 2 à 2,5 heures environ aprèsadministration ; ces valeurs restent ensuite constantes après administration­smultiples.

Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas aprèsadministration unique ou administration répétée. Dans l’intervalle de dosede 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire aprèsadministration orale et intraveineuse.

La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés estd’environ 77 %.

L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence surl'ASC, sur la concentration sérique maximale, ni sur la biodisponibili­té.Seule la variabilité du délai d'absorption sera augmentée par une absorptioncon­comitante de nourriture.

Distribution

La liaison du pantoprazole aux protéines plasmatiques est d’environ 98 %.Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

Biotransformation

La substance active est presque exclusivement métabolisée par le foie. Laprincipale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme demétabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclutl’oxydation par le CYP3A4.

Élimination

La demi-vie d’élimination est d’environ 1 h et la clairance estd’environ 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets chez lesquelsl’éli­mination est retardée. Du fait de la liaison spécifique dupantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, sademi-vie d'élimination n’est pas corrélée à sa durée d'action beaucoupplus longue (inhibition de la sécrétion acide).

L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des métabolitesdu pantoprazole (environ 80 %), le reste étant éliminé dans les selles. Leprincipal métabolite retrouvé à la fois dans le sang et les urines est ledéméthylpan­toprazole, sous forme sulfoconjuguée. Sa demi-vie d'élimination(en­viron 1,5 h) n'est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.

Populations particulières
Métaboliseurs lents

Environ 3 % de la population Européenne présente un déficit defonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalemen­tcatalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg depantoprazole, l’allongement moyen de la concentration plasmatique étaitenviron six fois supérieure chez les « metaboliseurs lents » comparativementaux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides»). La concentration plasmique maximale augmentait d’environ 60 %. Cesrésultats n’ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.

Insuffisance rénale

Aucune diminution de la dose n’est nécessaire lors de l’administrationdu pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patientsdialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie d’élimination dupantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sontdialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrementallongée (2 – 3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulationn’est donc observée.

Insuffisance hépatique

Chez les patients cyrrhotiques (classes A et B de la classification deChild), malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 3 à 6 h etl’augmentation de l’ASC d’un facteur 3 à 5, la concentration sériquemaximale n’est que légèrement augmentée (d’un facteur de 1,3) par rapportau sujet sain.

Sujet âgé

La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujetâgé par rapport au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.

Population pédiatrique

Après administration orale d’une dose unique de 20 ou 40 mg depantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC etde la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chezl’adulte.

Apres administration IV unique d’une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg depantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n'a pas été observéde corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l'âge ou lepoids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux donnéesobservées chez l'adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques n’ont pas révélé de risque particulier pourl’homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité paradministrations réitérées et de génotoxicité.

Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sontapparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes descellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Lemécanisme entrainant la formation de carcinoïdes gastriques par lesbenzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peutconclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévationmassive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long termeportant sur de fortes doses. Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, uneaugmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat etchez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolismehé­patique important.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde aété notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg).L’ap­parition de ces néoplasies est associée aux modifications induites parle pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chezle rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur laglande thyroïde n’est attendu.

Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer ledéveloppement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observéssur la progéniture (mortalité, poids corporel moyen réduit, gain pondéralmoyen réduit et diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax)environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin dela phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre lesgroupes et les poids corporels avaient également tendance à être réversiblesaprès une période de récupération sans médicament. L’augmentation de lamortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encoresevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissonsjusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la populationpédi­atrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menéechez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effetindésirable à 3 mg/kg, comparativement à une faible dose de 5 mg/kgutilisée dans cette étude.

Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité oud’effet tératogène. Le passage transplacentaire a été étudié chez le ratet semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentrationdu pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant lanaissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : carbonate de sodium anhydre, mannitol, crospovidone (type B),hyprolose, stéarate de calcium.

Pelliculage : hypromellose, oxyde de fer jaune (E172), dispersion decopolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1) à 30 %,laurylsulfate de sodium, polysorbate 80, citrate de triéthyle.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 7, 14, 15, 28, 30, 56, 60, 98, 100 et 500 comprimésgastro-résistants sous plaquettes (Polyamide/Alu­minium/PVC-Aluminium).

Flacon (PEHD) de 14, 28, 56, 60, 98, 100 et 500 comprimésgastro-résistants, rond blanc opaque avec un bouchon (PP) blanc opaque.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 121 4 4 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 301 120 4 5 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 301 120 8 3 : 15 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 301 121 0 6 : 28 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 301 121 2 0 : 30 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 550 405 8 3 : 56 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 550 406 9 9 : 60 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 550 405 9 0 : 98 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 550 406 1 3 : 100 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 550 406 2 0 : 500 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 301 121 3 7 : Flacon (PEHD) de 14 comprimésgastro-résistants.

· 34009 550 406 4 4 : Flacon (PEHD) de 56 comprimésgastro-résistants.

· 34009 550 406 5 1 : Flacon (PEHD) de 60 comprimésgastro-résistants.

· 34009 550 406 6 8 : Flacon (PEHD) de 98 comprimésgastro-résistants.

· 34009 550 406 7 5 : Flacon (PEHD) de 100 comprimésgastro-résistants.

· 34009 550 406 8 2 : Flacon (PEHD) de 500 comprimésgastro-résistants.

· 34009 301 787 8 2 : Flacon (PEHD) de 28 comprimésgastro-résistants.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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