Résumé des caractéristiques - PANTOPRAZOLE EG LABO Conseil 20 mg, comprimé gastro-résistant
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PANTOPRAZOLE EG LABO Conseil 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodiquesesquihydraté).......................................... 20 mg
Pour un comprimé gastro-résistant.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 38,425 mg demaltitol et 0,345 mg de lécithine de soja (dérivée de l'huile de soja) (voirrubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé gastro-résistant.
Comprimé jaune, de forme ovale.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
PANTOPRAZOLE EG LABO Conseil 20 mg, comprimé gastro-résistant est indiquédans le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien(par exemple pyrosis, régurgitation acide) chez l'adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose recommandée est de 20 mg de pantoprazole (un comprimé)par jour.
La prise des comprimés pendant 2 ou 3 jours consécutifs peut êtrenécessaire pour l'obtention d'une amélioration des symptômes. Une fois lessymptômes complètement disparus, le traitement doit être arrêté. La duréedu traitement ne doit pas excéder 4 semaines sans avis médical.
En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitementcontinu, le patient doit consulter un médecin.
Populations particulières
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé oul'insuffisant hépatique ou rénal.
Population pédiatrique
L'utilisation de pantoprazole n'est pas recommandée chez l'enfant etl'adolescent de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance des donnéesrelatives à son efficacité et sa tolérance.
Mode d’administrationPANTOPRAZOLE EG LABO Conseil 20 mg, comprimé gastro-résistant, ne doit pasêtre croqué ou écrasé. Il doit être avalé entier avec de l'eau avantun repas.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, à la lécithine (dérivée del'huile de soja) ou à l'un des autres excipients mentionnés à la rubrique6. .
Co-administration avec l'atazanavir (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas de :
· perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif,dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prisede pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d'uneaffection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit êtreécartée ;
· antécédents d'ulcère gastrique ou de chirurgie digestive ;
· traitement symptomatique continu d'une digestion difficile ou d'un pyrosisdepuis 4 semaines ou plus ;
· jaunisse, insuffisance hépatique ou maladie hépatique ;
· toute autre maladie grave affectant l'état général ;
· apparition de nouveaux symptômes ou modification récente de symptômeschez des patients âgés de plus de 55 ans.
Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de typedigestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d'estomac (pyrosis) doiventrégulièrement consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patientsâgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libreen raison d'une digestion difficile ou de brûlures d'estomac doivent eninformer leur pharmacien ou leur médecin.
Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de lapompe à protons ou un antagoniste-H2.
Les patients devant faire l'objet d'une endoscopie ou d'un test respiratoireà l'urée, doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament.
Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pas destinésà apporter un soulagement immédiat.
La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique aprèsenviron un jour de traitement. Toutefois, il peut s'avérer nécessaire depoursuivre le traitement pendant 7 jours pour obtenir une disparition complètedes brûlures d'estomac. Le pantoprazole ne doit pas être pris à titrepréventif.
Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne
Une diminution de l'acidité gastrique, quelle qu'en soit la cause, y comprisles inhibiteurs de la pompe à protons, augmente la quantité de bactériesnormalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement par unantiacide peut conduire à une légère augmentation du risque d'infectionsgastro-intestinales, notamment à Salmonella, Campylobacter ou Clostridiumdifficile.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très raresde LECS. Si des lésions apparaissent, surtout dans des zones ou la peau estexposée au soleil, et si elles sont accompagnées par des arthralgies, lepatient doit rapidement obtenir un avis médical et le professionnel de santédevra envisager un arrêt du pantoprazole. Un LECS après un traitementantérieur avec un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par [nom du médicament] doit êtreinterrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après lamesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours aprèsl’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au fructose (maladiehéréditaire rare).
Ce médicament contient de la lécithine de soja (dérivée de l'huile desoja) et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, chocanaphylactique).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Le pantoprazole peut réduire l'absorption des substances actives dont labiodisponibilité dépend du pH gastrique par exemple certains antifongiquesazolés tels que le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole, etd’autres médicaments tels que l’erlotinib.
L'administration concomitante d'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg etd'oméprazole (40 mg une fois par jour) ou d'atazanavir 400 mg et delansoprazole (dose unique de 60 mg) chez des volontaires sains a entraîné uneréduction substantielle de la biodisponibilité de l'atazanavir. L'absorptionde l'atazanavir est pH-dépendante, par conséquent le pantoprazole ne doit pasêtre administré avec l'atazanavir (voir rubrique 4.3).
Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administrationconcomitante de phenprocoumone ou de warfarine au cours des étudespharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification del'International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leuradministration simultanée, après la mise sur le marché. En conséquence, chezles patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemplephenprocoumone ou warfarine), le suivi de l'INR/taux de prothrombine estrecommandé au début et à l'arrêt du traitement, ou en cas d'administrationintermittente de pantoprazole.
L’utilisation concomitante de méthotrexate à une dose élevée (p. ex.300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons augmente les taux deméthotrexate chez certains patients. Par conséquent, lorsqu’une doseélevée de méthotrexate est utilisée, par exemple en cas de cancer ou depsoriasis, il peut s’avérer nécessaire d’envisager d’arrêtertemporairement le pantoprazole.
Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie, par le système desisoenzymes du cytochrome P450. Aucune interaction cliniquement significative n'aété observée au cours d'études spécifiques avec les substances suivantes :carbamazépine, caféine, diazépam, diclofénac, digoxine, éthanol,glibenclamide, métoprolol, naproxène, nifédipine, phénytoïne, piroxicam,théophylline et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et del'éthinylestradiol. Cependant, une interaction entre le pantoprazole etd'autres substances métabolisées par le même système enzymatique ne peutêtre exclue.
Il n'existe pas d'interaction avec les antiacides administrés de manièreconcomitante.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation dupantoprazole chez la femme enceinte. Une toxicité sur la reproduction a étémise en évidence lors des études chez l’animal. Les études précliniquesn'ont révélé aucun signe d'altération de la fertilité ou d'effettératogène (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pasconnu. Ce médicament ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.
AllaitementIl n'existe aucune donnée sur le passage du pantoprazole dans le laithumain. Des études menées chez l'animal ont montré que le pantoprazolepassait dans le lait maternel. Ce médicament ne doit pas être utilisé pendantl'allaitement.
FertilitéLes études chez l’animal n’ont montré aucune diminution de lafertilité après administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Le pantoprazole n'a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l'aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. Néanmoins, des effetsindésirables tels que des sensations vertigineuses et/ou des troubles visuels(voir rubrique 4.8) peuvent survenir. Les patients présentant ce type d'effetsindésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effetsindésirables. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont unediarrhée et des céphalées, tous deux survenant chez environ 1 % despatients.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec lepantoprazole.
Les effets indésirables mentionnés dans le tableau ci-dessous sont classésselon l'ordre de fréquence suivant :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent(≥ 1/1 000 à< 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés lors des essaiscliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence Classe de systèmes d’organes (SOC) | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Agranulocytose | Thrombopénie ; leucopénie ; pancytopénie | |||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique) | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hyperlipidémie et augmentation de lipides (triglycérides, cholestérol) ;modification du poids | Hyponatrémie ; hypomagnésémie | |||
Affections psychiatriques | Troubles du sommeil | Dépression (et toutes aggravations) | Désorientation (et toutes aggravations) | Hallucinations ; confusion (particulièrement chez les patientsprédisposés) ; aggravation de ces troubles en cas de préexistence | |
Affections du système nerveux | Céphalées ; sensations vertigineuses | Troubles du goût | |||
Affections oculaires | Troubles visuels / vision floue | ||||
Affections gastro-intestinales | Polypes des glandes fundiques (bénins) | Diarrhée ; nausées / vomissements ; distension abdominale et météorisme ;constipation ; sécheresse buccale ; douleur et gêne abdominales | Colite microscopique | ||
Affections hépatobiliaires | Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT) | Augmentation de la bilirubinémie | Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash cutané / Exanthème / Éruption ; prurit | Urticaire ; Angiœdème | Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe;photosensibilité, Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Arthralgies ; myalgies | ||||
Affections du rein et des voies urinaires | Néphrite interstitielle | ||||
Affections des organes de reproduction et du sein. | Gynécomastie | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie, fatigue et malaise | Augmentation de la température corporelle ; œdème périphérique |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Des doses allant jusqu'à 240 mg par voie intraveineuse ont étéadministrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.
Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pasfacilement dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucunerecommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exceptiond'un traitement symptomatique et de soutien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments des troubles de l’acidité,Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.
Mécanisme d’actionLe pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétiongastrique d'acide chlorhydrique dans l'estomac par un blocage spécifique despompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique,au sein de l’environnement acide de la cellule pariétale, où il inhibel'enzyme H+/K±ATPase, c'est-à-dire la phase finale de la sécrétion acidegastrique.
Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétionacide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, ladisparition des symptômes de brûlures d’estomac et de RGO est obtenue en unesemaine. Le pantoprazole diminue l'acidité gastrique et augmenteproportionnellement la gastrinémie. Cette augmentation de la gastrine estréversible. Le pantoprazole se liant avec l'enzyme responsable de la phaseterminale, il inhibe la sécrétion acide indépendamment de l'origine dustimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est identique que lavoie d'administration soit orale ou intraveineuse.
La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement decourte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limitessupérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plussouvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessiven'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentationlégère à modérée du nombre des cellules endocrines de l'estomac (cellulesECL) a été observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (del'augmentation simple à l'hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon lesétudes menées à ce jour, l'apparition de précurseurs carcinoïdes(hyperplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décritchez l'animal (voir rubrique 5.3), n'a pas été observée chez l'homme.
Efficacité cliniqueUne analyse rétrospective de 17 études menées chez 5 960 patientsatteints de reflux gastro-œsophagien (RGO), traités par le pantoprazole(20 mg) en monothérapie, a évalué les symptômes associés au reflux acide,par exemple pyrosis et régurgitation acide, selon une méthodologiestandardisée. Les études sélectionnées devaient comporter au moins unemesure des symptômes de reflux acide à deux semaines. Dans ces études, lediagnostic de RGO a été établi par un examen endoscopique, à l'exception del'une d'entre elles où l'inclusion des patients reposait uniquement sur lasymptomatologie.
Au cours de ces études, dans le groupe pantoprazole, la disparition totaledu pyrosis est intervenue chez 54,0 à 80,6 % des patients au bout de7 jours, chez 62,9 % à 88,6 % au bout de 14 jours et chez 68,1 % à92,3 % au bout de 28 jours.
Les résultats concernant la disparition complète des régurgitations acidesont été similaires à ceux obtenus pour le pyrosis. Le pourcentage despatients ayant présenté une disparition complète des régurgitations acides aété de 61,5 % à 84,4 % au bout de 7 jours, de 67,7 % à 90,4 % au boutde 14 jours et de 75,2 % à 94,5 % au bout de 28 jours.
La supériorité du pantoprazole versus placebo et anti-H2 a étédémontrée de manière constante, de même qu'une non-infériorité versus lesautres inhibiteurs de la pompe à protons. Les taux de soulagement dessymptômes de reflux acide ont été largement indépendants du stade initialdu RGO.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les paramètres pharmacocinétiques ne varient pas après administrationunique ou répétée. Pour des doses allant de 10 à 80 mg, la cinétiqueplasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale etintraveineuse.
AbsorptionLe pantoprazole est totalement et rapidement absorbé après uneadministration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé a étéd'environ 77 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en moyenne2,0 h-2,5 h (Tmax) après la prise d'une dose orale unique de 20 mg et ellessont de l'ordre de 1–1,5 µg/ml ; ces valeurs restent constantes aprèsadministrations répétées. Une prise concomitante de nourriture n'a pasinfluencé la biodisponibilité (ASC ou Cmax) mais a augmenté la variabilitédu temps de latence (tlag).
DistributionLe volume de distribution est d'environ 0,15 l/kg et la liaison auxprotéines sériques de 98 %.
BiotransformationLe pantoprazole est presque exclusivement métabolisé dans le foie.
ÉliminationLa clairance est d'environ 0,1 l/h/kg et la demi-vie terminale (t1/2)d'environ 1 h. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquelsl'élimination est retardée. Le pantoprazole se fixant spécifiquement auxpompes à protons des cellules pariétales gastriques, sa demi-vied'élimination ne rend pas compte de sa durée d'action beaucoup plus longue(inhibition de la sécrétion acide).
L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des métabolites(environ 80 %), le reste étant éliminé dans les fèces. Le principalmétabolite retrouvé à la fois dans le sérum et les urines est ledéméthylpantoprazole, sous la forme d'un sulfoconjugué. Sa demi-vied'élimination (environ 1,5 h) n'est pas largement supérieure à celle dupantoprazole.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Aucune diminution de la dose de pantoprazole n'est nécessaire chezl'insuffisant rénal (y compris les patients dialysés, seules des quantitésnégligeables de pantoprazole étant dialysées). Comme chez le sujet sain, lademi-vie d'élimination du pantoprazole est courte. Bien que le principalmétabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2–3 h), l'excrétionreste rapide et aucune accumulation n'est donc observée.
Insuffisants hépatiques
Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A, B et C de Child-Pugh),malgré l'allongement de la demi-vie jusqu'à 3 à 7 heures et l'augmentationde l'ASC d'un facteur 3 à 6, l'administration du pantoprazole n'a quelégèrement augmenté la concentration sérique maximale (x 1,3)comparativement au sujet sain.
Sujets âgés
La légère augmentation de l'ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgécomparativement au sujet plus jeune n'a aucune incidence clinique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrationrépétée et degénotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sontapparues des néoplasies neuroendocrinienes. De plus, des papillomes à cellulessquameuses ont été trouvés au niveau de l'estomac antérieur du rat dans uneétude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sousl'effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie etpermet de conclure qu'il s'agissait d'une réaction secondaire à l'élévationmassive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitementschroniques à dose élevée.
Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre destumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d'une seule étude)et chez la souris femelle, et a été considéré comme due à un métabolismehépatique important du pantoprazole.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde aété notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée(200 mg/kg) au cours d'une étude sur 2 ans. L'apparition de ces néoplasiesest associée aux modifications induites par le pantoprazole dans ladégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dosethérapeutique chez l'homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïden'est attendu.
Lors d'études chez le rat, la dose sans effet indésirable observé (NOAEL)pour l'embryotoxicité a été de 5 mg/kg. Les études n'ont montré aucuneaction sur la fertilité ni d'effet tératogène.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenterau fur et à mesure de l'avancement de la gestation. En conséquence, laconcentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant lanaissance.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé
Maltitol (E965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodiumanhydre, stéarate de calcium
Enrobage du comprimé
Poly(alcool vinylique), talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350,lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre,copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d'éthyle (1:1),laurilsulfate de sodium, polysorbate 80, citrate de triéthyle.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium) : 5 ans.
Flacon (PEHD) : 5 ans.
Après première ouverture du flacon : à utiliser dans les 3 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7 ou 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
7 ou 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon(PP) et d'un dessicant.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9–15 RUE MAURICE MALLER
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 217 975 3 4 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 217 977 6 3 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 217 978 2 4 : 7 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD)muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.
· 34009 217 979 9 2 : 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD)muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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