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PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg, poudre pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg, poudre pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg, poudre pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...40 mg

(sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté)

Pour un flacon.

Excipient(s) à effet notoire : chaque flacon contient 2,44 mg desodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable.

Poudre blanche à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.

· Ulcère gastrique et duodénal.

· Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoi­respathologiqu­es.

4.2. Posologie et mode d'administration

Ce médicament doit être administré par un professionnel de santé et soussurveillance médicale appropriée.

L’administration par voie intraveineuse de pantoprazole est recommandéeuni­quement lorsque la voie orale est impossible. Des données sont disponiblessur l’utilisation intraveineuse de pantoprazole pour une durée allantjusqu’à 7 jours. En conséquence, dès que le traitement oral est possible,le traitement par pantoprazole par voie intraveineuse doit être interrompu etremplacé par 40 mg de pantoprazole administré par voie orale.

Posologie
Ulcère gastrique et duodénal, œsophagite par refluxgastro-œsophagien

La dose intraveineuse recommandée est d’un flacon de pantoprazole (40 mgde pantoprazole) par jour.

Syndrome de Zollinger-Ellison et autres états hypersécrétoi­respathologiqu­es

Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et desautres situations hypersécrétoires pathologiques, la posologie initiale est de80 mg de pantoprazole par jour. Celle-ci peut être augmentée ou diminuée enfonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans lecas d’une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra êtrefractionnée en deux administrations. Une augmentation temporaire de laposologie au-dessus de 160 mg de pantoprazole est possible, mais ne devrait pasexcéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.

Lorsqu’une maîtrise rapide de l’acidité est requise, une dose initialede 2 × 80 mg de pantoprazole par voie intraveineuse est suffisante pourramener la sécrétion d’acide dans la plage visée (< 10 mEq/h) en uneheure chez la plupart des patients.

Populations particulières
Patients insuffisants hépatiques

Une dose maximale quotidienne de 20 mg de pantoprazole (la moitié d’unflacon de 40 mg) ne doit pas être dépassée chez les patients insuffisantshé­patiques sévères (voir rubrique 4.4).

Patients insuffisants rénaux

Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patientsinsuf­fisants rénaux.

Sujet âgé

Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez lespatients âgés.

Population pédiatrique

L’expérience clinique chez les enfants est limitée. Par conséquent,l’u­tilisation du pantoprazole n’est pas recommandée chez les patients demoins de 18 ans jusqu’à ce que des données supplémentaires soientdisponibles.

Mode d’administration

Une solution prête à l’emploi est préparée en dissolvant la poudre dans10 mL d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) pourpréparations injectables. Pour les instructions de préparation, voir larubrique 6.6. La solution reconstituée peut être administrée directement ouaprès avoir été mélangée à 100 mL d’une solution de chlorure de sodium9 mg/mL (0,9 %) pour préparations injectables ou d’une solution de glucose55 mg/mL (5 %) pour préparations injectables.

Après préparation, la solution doit être utilisée comme indiqué dans larubrique 6.3.

Le médicament doit être administré par voie intraveineuse en 2 à15 minutes.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Tumeur gastrique

La réponse symptomatique au pantoprazole peut atténuer les symptômes demalignité gastrique et retarder le diagnostic. En présence de tout symptômealarmant (par ex., perte de poids non intentionnelle importante, vomissementsré­currents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas desuspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, une affection maligne doitêtre écartée.

Des examens complémentaires devront être envisagés si les symptômespersistent malgré l’administration d’un traitement adéquat.

Insuffisance hépatique

Chez les patients insuffisants hépatiques sévères, un bilan des enzymeshépatiques doit être effectué régulièrement pendant le traitement. En casd’élévation des enzymes hépatiques, le traitement doit être interrompu(voir rubrique 4.2).

L’administration concomitante avec des inhibiteurs de la protéasedu VIH

L’administration concomitante de pantoprazole avec les inhibiteurs de laprotéase du VIH pour lesquels l'absorption dépend du pH intragastrique acide,tel que l'atazanavir, n'est pas recommandée, en raison d'une réductionsigni­ficative de leur biodisponibilité (voir la rubrique 4.5).

Infections gastro-intestinales causées par des bactéries

Le traitement par le pantoprazole 40 mg peut augmenter très légèrement lerisque d’infections gastro-intestinales causées par des bactéries telles queSalmonella et Campylobacter ou C.Difficile.

Hypomagnésémie

Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traitéspar des IPP tels que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans laplupart des cas, pendant un an. Des manifestations graves del’hypomagnésémie, telles que : fatigue, tétanie, délire, convulsions,é­tourdissements et arythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais cessymptômes peuvent s’installer de façon insidieuse et être négligés. Chezles patients les plus atteints, une amélioration a été observée aprèssupplémen­tation en magnésium et interruption du traitement par inhibiteurs dela pompe à protons (IPP).

Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé ou quiprennent des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) en association avec ladigoxine ou des médicaments qui peuvent provoquer une hypomagnésémie (parex., des diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager demesurer les taux sanguins de magnésium avant d’instaurer le traitement parinhibiteurs de la pompe à protons (IPP), puis de façon périodique pendant cetraitement.

Fractures osseuses

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà doses élevées et pendant des périodes prolongées (>1 an), peutlégèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de lacolonne vertébrale, principalement chez les patients âgés ou en présenced’autres facteurs de risque reconnus. Les études d’observation suggèrentque les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent accroître le risque globalde fracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation peut être due àd’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risqued’ostéoporose doivent être traités conformément aux recommandation­scliniques en vigueur et doivent recevoir un apport suffisant en vitamine D et encalcium.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares casde LECS. Si des lésions se produisent, surtout dans les zones de la peauexposées au soleil, et si elles sont accompagnées par des arthralgies, lepatient doit demander une aide médicale rapidement et le professionnel desanté doit envisager l’arrêt du Pantoprazole. Le fait d’avoir déjàprésenté un LECS après un traitement antérieur avec un inhibiteur de lapompe à protons peut augmenter le risque de survenue d’un LECS avec d'autresinhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec des tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE HIKMA doit être interrompuau moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si lestaux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale,les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitementpar inhibiteur de la pompe à protons.

Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne

Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP),pourrait augmenter le nombre de bactéries normalement présentes dans letractus gastro-intestinal supérieur. Le traitement avec Pantoprazole peutentraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinalescausées par des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter.

Sodium

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient moins d’1 mmolde sodium (23 mg) par flacon, c’est-à-dire qu’il est considéré commeétant « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments avec une pharmacocinétique d'absorption pH-dépendante

En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion del’acide gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorption desmédicaments dont la biodisponibilité orale est pH-dépendante, comme parexemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole,l’i­traconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels quel’erlotinib.

Inhibiteurs de la protéase du VIH

L’administration concomitante du pantoprazole avec les inhibiteurs de laprotéase du VIH pour lesquels l'absorption dépend du pH intragastrique acide,tel que l'atazanavir, n'est pas recommandée, en raison d'une réductionsigni­ficative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.4).

Si la combinaison d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d'un inhibiteur dela pompe à protons est jugée inévitable, une surveillance clinique étroite(par exemple, la charge virale) est recommandée. Une dose de 20 mg depantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. La posologie de l'inhibiteurde la protéase du VIH pourrait devoir être ajustée.

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

L'administration concomitante de pantoprazole et de warfarine ou dephenprocoumon n'a pas eu d'incidence sur la pharmacocinétique de la warfarine,du phenprocoumon ou de l'INR (rapport normalisé international).

Cependant, des cas d'augmentation du temps de réponse prématuré et del'INR ont été rapportés chez des patients recevant simultanément desinhibiteurs de la pompe à protons (IPP) et de la warfarine ou duphénprocoumone. Une augmentation du temps de réponse prothrombique et de l'INRpeut entraîner des saignements anormaux, voire la mort. Les patients traitéspar le pantoprazole, la warfarine ou le phenprocoumon peuvent nécessiter unsuivi afin de détecter une augmentation de l'INR et du temps deprothrombine.

Méthotrexate

L’administration concomitante d’une dose élevée de méthotrexate (parex., 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons augmente les tauxplasmatiques de méthotrexate chez certains patients. Par conséquent, dans lescas où du méthotrexate est administré à dose élevée, par exemple dans lecancer et le psoriasis, il pourra être nécessaire d’envisagerd’in­terrompre temporairement le traitement par le pantoprazole.

Autres études d'interaction

Le pantoprazole est largement métabolisé dans le foie par le systèmeenzymatique du cytochrome P450. La voie métabolique principale est ladéméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennentl’o­xydation par le CYP3A4.

Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au coursd’études d’interactions portant sur des médicaments égalementméta­bolisés par ces voies, tels que la carbamazépine, le diazépam, leglibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral à base delévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

Une interaction du pantoprazole avec d'autres médicaments ou composésmétabolisés par le même système enzymatique ne peut être exclue.

Les résultats d’une série d’études d’interactions montrent que lepantoprazole n’affecte pas le métabolisme de substances activesmétabolisées par le CYP1A2 (telles que la caféine, la théophylline), leCYP2C9 (telles que le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6(telles que le métoprolol), le CYP2E1 (telles que l’éthanol) ou qu’iln’interfère pas avec le rôle de la p-glycoprotéine dans l’absorption dela digoxine.

Il n’y a pas eu d’interactions avec des antiacides administrés de façonconcomitante.

Des études d’interactions ont aussi été menées sur l’administrati­onconcomitante de pantoprazole et de divers antibiotiques (clarithromyci­ne,métronidazo­le, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement pertinente n’aété relevée.

Médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP2C19 :

Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine pourraient augmenterl'ex­position systémique au pantoprazole. Une réduction de la dose peut êtreenvisagée chez les patients traités à long terme par de fortes doses depantoprazole ou ceux présentant une insuffisance hépatique.

Les inducteurs d’enzymes affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 tels que larifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire lesconcentrations plasmatiques des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)métabolisés par ces systèmes enzymatiques.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Une quantité modérée de données sur les femmes enceintes (entre 300 et1 000 femmes enceintes) n'indiquent aucune toxicité malformative ou féto /néonatale de PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg.

Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3)

Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation dePANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg pendant la grossesse.

Allaitement

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une excrétiondu pantoprazole dans le lait maternel. Il n'existe pas d'information­ssuffisantes sur l'excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais desexcrétions dans le lait maternel ont été rapportées. Un risque pour lesnouveau-nés / nourrissons ne peut être exclu. Par conséquent, la décision depoursuivre/d’a­rrêter l’allaitement ou de poursuivre/d’a­rrêter letraitement par PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg doit être prise en tenant compte dubénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement parpantoprazole pour la femme.

Fertilité

Les études menées chez l’animal n’ont pas mis en évidence dediminution de la fertilité après administration de pantoprazole (voirrubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le pantoprazole n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

Des effets indésirables tels que des étourdissements et des troublesvisuels peuvent se produire (voir rubrique 4.8). Les patients présentant cetype d’effets doivent s’abstenir de conduire des véhicules et d’utiliserdes machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effetsindésirables (EI). L’EI le plus fréquemment signalé est unethrombophlébite au point d’injection. Des diarrhées et des céphalées ontété rapportées chez environ 1 % des patients.

Le tableau ci-dessous présente un classement des effets indésirablesrap­portés avec le pantoprazole, selon l’ordre de fréquence suivant :

Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent(≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1000) ; très rare(<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partirdes données disponibles).

Pour tous les effets indésirables signalés après la commercialisation, iln’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent, ilssont mentionnés comme survenant à une « fréquence indéterminée ».

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre de gravité décroissante.

Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours desessais cliniques et après la commercialisation

Fréquence

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Classe de système-organe

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose

Thrombocytopénie; leucopénie ; pancytopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et chocanaphylactique)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémies et augmentation des taux de lipides (triglycérides,cho­lestérol) ; variations de poids

Hyponatrémie ; hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; hypocalcémie1 ;hypokaliémie

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et toutes les aggravations)

Désorientation (et toutes les aggravations)

Hallucinations ; confusion mentale (en particulier chez les patientsprédis­posés, et aggravation de ces symptômes si préexistants)

Affections du système nerveux

Céphalées; étourdissements

Troubles gustatifs

Paresthésie

Affections oculaires

Troubles de la vision / vision floue

Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénin)

Diarrhées ; nausées / vomissements ; distension abdominale et ballonnements; constipation ; sécheresse buccale ; douleur et gêne abdominales

Colite microscopique

Affections hépatobiliaires

Élévation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

Élévation de la bilirubine

Lésions hépatocellulaires ; jaunisse, insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash / exanthème / éruption cutanée ; prurit

Urticaire; angio-œdème

Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ;photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voirrubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voirrubrique 4.4)

Arthralgie; myalgie

Spasmes musculaires2

Affections rénales et urinaires

Néphrite interstitielle (avec évolution possible en insuffisancerénale)

Affections des fonctions reproductives et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Thrombophlébite au point d’injection

Asthénie, fatigue et malaise

Élévation de la température corporelle ; œdème périphérique

1 Hypocalcémie associéeà une hypomagnésémie

2 Spasmes musculaires à la suite de perturbations électrolytiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun symptôme de surdosage n’a été rapporté chez l’homme.

Une exposition systémique jusqu’à 240 mg de pantoprazole administré parvoie intraveineuse sur 2 minutes a été bien tolérée.

Comme le pantoprazole est fortement lié aux protéines, il n’est pasaisément dialysable.

En cas de surdosage associé à des signes cliniques d’intoxication, aucunerecomman­dation thérapeutique spécifique ne peut être donnée à l’exceptiond’un traitement symptomatique et de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antiacides, inhibiteurs de la pompe àprotons, code ATC : A02BC02

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétiond’acide chlorhydrique dans l’estomac par inhibition spécifique de la pompeà protons de la cellule pariétale.

Le pantoprazole est converti en sa forme active dans l’environnement acidedes cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+, K±ATPase, c’est-à-direau niveau de la phase finale de la production d’acide chlorhydrique dansl’estomac. Cette inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois lasécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart despatients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme avecd’autres inhibiteurs de la pompe à protons et d’autres inhibiteurs desrécepteurs H2, le traitement par le pantoprazole réduit l’acidité dansl’estomac et entraîne ainsi une augmentation de la sécrétion de gastrinepropor­tionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation du taux degastrine est réversible. Étant donné que le pantoprazole se lie à l’enzymeen position distale par rapport au récepteur cellulaire, il peut inhiber lasécrétion d’acide chlorhydrique indépendamment de la stimulation pard’autres substances (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est lemême que le produit soit administré par voie orale ou par voieintraveineuse.

Effets pharmacodynamiques

Le pantoprazole augmente la concentration de gastrine à jeun. En casd’utilisation à court terme, dans la plupart des cas, cette concentration nedépasse pas la limite supérieure de la normale. Pendant le traitement au longcours, les taux de gastrine sont doublés dans la plupart des cas. Uneaugmentation excessive peut toutefois se produire dans quelques cas isolés. Parconséquent, une augmentation légère à modérée du nombre de cellulesendocrines spécifiques (ECL) dans l’estomac est observée dans une minoritéde cas pendant le traitement au long cours (similaire à l’hyperplasie­adénomatoïde). Cependant, d’après les études menées jusqu’ici, laformation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdesgas­triques, qui avaient été mis en évidence dans les expériences effectuéeschez l’animal (voir rubrique 5.3) n’a pas été observée chezl’homme.

Selon les résultats des études animales, la possibilité d’une influencedu traitement à long terme, pendant plus d’un an, par le pantoprazole sur lesparamètres endocriniens thyroïdiens ne peut pas être totalement exclue.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons (IPP) devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant demesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des tauxde CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Pharmacocinétique générale

Les paramètres pharmacocinétiques sont identiques après une administratio­nunique ou répétée. Sur l’intervalle posologique de 10 à 80 mg, lacinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire, après administrationorale ou intraveineuse.

Distribution

La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est d’environ 98 %. Levolume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

Métabolisme

La substance est presque exclusivement métabolisée dans le foie. La voiemétabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 suivie d’unesulfonocon­jugaison ; les autres voies métaboliques comprennent l’oxydationpar le CYP3A4.

Élimination

La demi-vie terminale est d’environ 1 heure et la clairance estd’environ 0,1 l/h/kg. Quelques cas d’élimination retardée ont étérelevés. En raison de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes àprotons de la cellule pariétale, il n’existe aucune corrélation entre lademi-vie d’élimination et la durée d’action beaucoup plus longue(inhibition de la sécrétion acide).

L’élimination rénale représente la voie d’élimination principale(environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole ; le reste est excrétépar voie fécale. Le métabolite principal tant dans le sérum que dansl’urine est le déméthylpanto­prazole qui est conjugué au sulfate. Lademi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heure) n’est passignificati­vement plus longue que celle du pantoprazole.

Populations spéciales
Métaboliseurs lents

Environ 3 % de la population européenne ne possède pas d’enzyme CYP2C19foncti­onnelle et sont appelés des mauvais métaboliseurs. Chez ces personnes,le métabolisme du pantoprazole est probablement principalement catalysé parCYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole,l’aire moyenne sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction dutemps était environ 6 fois plus grande chez les mauvais métaboliseurs quechez les sujets munis d’une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseur­srapides). Les pics des concentrations plasmatiques moyennes étaient augmentésd’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie dupantoprazole.

Insuffisance rénale

Aucune diminution de la dose n’est recommandée lorsque le pantoprazole estadministré à des patients insuffisants rénaux (y compris les patientsdialysés). Comme chez les sujets en bonne santé, la demi-vie du pantoprazoleest courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées.Bien que le principal métabolite ait une demi-vie modérément retardée(2 – 3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est doncobservée.

Insuffisance hépatique

Chez les patients cirrhotiques (classes A et B de Child), malgrél’allongement de la demi-vie jusqu’à 7 à 9 h et l’augmentation del’ASC d’un facteur 5 à 7, la concentration sérique maximale n’est quelégèrement augmentée, d’un facteur 1,5, par comparaison auxsujets sains.

Patients âgés

La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez des patientsâgés comparativement aux sujets plus jeunes n’a aucune incidenceclinique.

Population pédiatrique

Après administration de doses intraveineuses uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kgde pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, aucune corrélationsig­nificative n’a été relevée entre la clairance du pantoprazole etl’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformesaux données relevées chez l’adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée etgénotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Au cours des études de carcinogénicité sur deux ans chez le rat, desnéoplasies neuroendocriniennes ont été observées. En outre, des papillomesdes cellules squameuses ont été mis en évidence dans l’estomac antérieurde rats. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques parles benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permetde conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévationmassive des concentrations sériques de gastrine se produisant chez le rat aucours d’un traitement chronique à fortes doses. Lors des études sur deux anschez des rongeurs, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a étéobservée chez des rats et chez des souris femelles, et a été interprétéecomme étant due au taux de métabolisation rapide du pantoprazole dansle foie.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde aété observée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée(200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modificationsin­duites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveauhépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, onne s’attend à aucun effet toxique sur la glande thyroïde.

Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes de légèrefœtoxicité ont été observés aux doses supérieures à 5 mg/kg.

Les recherches n’ont pas mis en évidence de diminution de la fertilité nid’effets tératogènes.

Le passage dans le placenta a été étudié chez le rat et s’est avéréaugmenter avec l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentrationdu pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture du flacon : 2 ans.

Après reconstitution (et dilution) : la stabilité physico-chimique en coursd’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C et 24 heuresentre 2 et 8°C.

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution/di­lution et avant utilisation relèventde la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pasdépasser 24 heures entre 2 et 8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de lalumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution (etdilution), voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg, poudre pour solution injectable, est conditionnédans des flacons en verre de borosilicate incolore de type I, scellés par descapsules composées d’un cadre en aluminium et dun capuchon en polypropylène,et fermés par des bouchons en caoutchouc gris bromobutyle. Les flacons sontemballés dans des boites.

PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg, poudre pour solution injectable est disponible enboîtes de 1 flacon, 5 flacons (5×1), 10 flacons (10×1) ou 20 flacons(20×1) de poudre pour solution injectable.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Une solution prête à l’emploi est préparée en injectant 10 mL d’unesolution de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) pour préparations injectablesdans le flacon contenant la poudre. La solution reconstituée doit être limpideet jaunâtre. Cette solution peut être administrée directement ou après avoirété mélangée à 100 mL d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/mL(0,9 %) pour préparations injectables ou d’une solution de glucose 55 mg/mL(5 %) pour préparations injectables. Des récipients en verre ou en plastiquedoivent être utilisés pour la dilution.

Après reconstitution (et dilution), la stabilité chimique et physique encours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25°C et pendant24 heures à des températures comprises entre 2 et 8°C. D’un point de vuemicrobiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En casd’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation aprèsreconsti­tution/diluti­on et avant utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l’utilisateur et ne devrait normalement pas dépasser24 heures entre 2 et 8°C.

PANTOPRAZOLE HIKMA 40 mg ne doit pas être préparé ni mélangé avec dessolvants autres que ceux indiqués.

Le médicament doit être administré par voie intraveineuse pendant 2 à15 minutes.

Tout produit restant dans le flacon ou dont l’apparence visuelle a changé(par ex., en cas d’aspect trouble ou de précipitation) doit être jeté.

Le contenu du flacon est réservé à un usage intraveineux unique.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

HIKMA FARMACEUTICA (PORTUGAL), S. A.

ESTRADA DO RIO DA MO, 8, 8A E 8B – FERVENÇA

2705–906 TERRUGEM SNT

PORTUGAL

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 775 0 1 : Flacon(s) en verre. Boîte de 1.

· 34009 301 775 2 5 : Flacon(s) en verre. Boîte de 5.

· 34009 301 775 3 2 : Flacon(s) en verre. Boîte de 10.

· 34009 301 775 4 9 : Flacon(s) en verre. Boîte de 20.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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