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PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL 20 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL 20 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........20 mg

Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté­.............­.............­.............­.............­...... 22,6 mg

Pour un comprimé gastro-résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

Comprimé jaune, ovale, biconvexe et lisse.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (parexemple pyrosis, régurgitation acide) chez l'adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose recommandée est de 20 mg de pantoprazole (un comprimé)par jour.

La prise des comprimés pendant 2 ou 3 jours consécutifs peut êtrenécessaire pour l'obtention d'une amélioration des symptômes. Une fois lessymptômes disparus, le traitement doit être arrêté.

La durée du traitement ne doit pas excéder 4 semaines sans avismédical.

En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitementcontinu, le patient doit consulter un médecin.

Populations particulières

Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé oul'insuffisant hépatique ou rénal.

Population pédiatrique

L'utilisation de PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL n'est pas recommandée chezl'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance desdonnées relatives à son efficacité et sa tolérance.

Mode d’administration

PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL, comprimé gastro-résistant ne doit pas êtrecroqué ou écrasé. Il doit être avalé entier avec un peu d'eau avantun repas.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ouà l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Ne doit pas être administré avec l'atazanavir (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas :

· De perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif,dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prisede pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d’uneaffection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit êtreécartée.

· D’antécédents d’ulcère gastrique ou de chirurgie digestive.

· De traitement symptomatique continu d’une digestion difficile ou d’unpyrosis depuis 4 semaines ou plus.

· De jaunisse, d’insuffisance hépatique ou de maladie hépatique.

· De toute autre maladie grave affectant l’état général.

· D’apparition de nouveaux symptômes ou modification récente desymptômes chez des patients âgés de plus de 55 ans.

Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de typedigestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d'estomac (pyrosis) doiventrégulière­ment consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patientsâgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libreen raison d'une digestion difficile ou de brûlures d'estomac doivent eninformer leur pharmacien ou leur médecin.

Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de lapompe à protons ou un anti-H2.

Les patients devant faire l'objet d'une endoscopie ou d'un test respiratoireà l'urée, doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament.

Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pas destinésà apporter un soulagement immédiat.

La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique aprèsenviron un jour de traitement. Toutefois, il peut s'avérer nécessaire depoursuivre le traitement pendant 7 jours en vue d'une disparition complète desbrûlures d'estomac. Le pantoprazole ne doit pas être pris à titrepréventif.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Un traitement par un anti-acide, y compris un inhibiteur de la pompe àprotons (IPP), est susceptible d’augmenter la quantité de bactériesnorma­lement présentes dans le tractus gastro-intestinal haut. Le traitement parun anti-acide peut conduire à une légère augmentation du risqued’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles queSalmonella, Campylobacter ou Clostridium difficile.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL. La survenue d’un LECS aprèstraitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Excipient

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

PANTOPRAZOLE TEVA CONSEIL peut réduire l'absorption des substances activesdont la biodisponibilité est pH-dépendante (par exemple kétoconazole).

Traitement antirétroviral (atazanavir)

L'administration concomitante d'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg etd'oméprazole (40 mg une fois par jour) ou d'atazanavir 400 mg et delansoprazole (dose unique de 60 mg) chez des volontaires sains a entraîné uneréduction substantielle de la biodisponibilité de l'atazanavir. L'absorptionde l'atazanavir est pH-dépendante. Par conséquent, le pantoprazole ne doit pasêtre administré avec l'atazanavir (voir rubrique 4.3).

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administrati­onconcomitante de phenprocoumone ou de warfarine au cours des étudespharmaco­cinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification del'International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leuradministration simultanée, après la mise sur le marché. En conséquence, chezles patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemplephenpro­coumone ou warfarine), le suivi de l'INR/taux de prothrombine estrecommandé au début et à l'arrêt du traitement, ou en cas d'administrati­onintermitten­te de pantoprazole.

Méthotrexate

Une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients a étérapportée lors de l’utilisation concomitante de méthotrexate à forte dose(par exemple 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons. Parconséquent, dans le contexte où une forte dose de méthotrexate est utilisée,par exemple dans le traitement d’un cancer ou du psoriasis, un arrêttemporaire de la prise de pantoprazole peut être envisagé.

Autres études d’interactions

Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie par le systèmeenzymatique du cytochrome P450.

Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au coursd’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, la caféine,le diazépam, le diclofénac, la digoxine, l’éthanol, le glibenclamide, lemétoprolol, le naproxène, la nifédipine, la phénytoïne, le piroxicam, lathéophylline et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel etd’éthinyloes­tradiol.

Cependant, une interaction du pantoprazole avec des substances métaboliséespar le même système enzymatique ne peut être exclue.

Il n'existe pas d'interaction avec les antiacides administrés de manièreconcomi­tante.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation dupantoprazole chez la femme enceinte.

Au cours des études de reproduction chez l'animal, des signes defœtotoxicité ont été observés. Des études précliniques n'ont révéléaucun signe d'altération de la fertilité ou d'effet tératogène (voirrubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. PANTOPRAZOLETEVA CONSEIL ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.

Allaitement

Il n'existe aucune donnée sur le passage du pantoprazole dans le laithumain. Des études menées chez l'animal ont montré que le pantoprazolepassait dans le lait maternel. Ce médicament ne doit pas être utilisé pendantl'alla­itement.

Fertilité

Chez l’animal, aucune altération de la fertilité n’a été démontréesuite à l’administration du pantoprazole (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets indésirables comme des sensations vertigineuses et /ou destroubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8.).

Les patients présentant ce type d'effets indésirables ne doivent pasconduire de véhicule ni utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effetsindésirables. Les effets indésirables les plus souvent rapportés sont unediarrhée et des céphalées, chez environ 1 % des patients.

Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans letableau ci-dessous selon l'ordre de fréquence suivant :

Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peufréquents (≥ 1/1000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1,000),très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estiméesur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés lors des essaiscliniques et notifiés après commercialisation

Fréquence Système d’organes

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Très rares

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose

Thrombopénie ; Leucopénie ; Pancytopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémie et augmentation de lipides (triglycérides, cholestérol) ;Modification du poids

Hyponatrémie ; Hypomagnésémie ;

Hypocalcémie1

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)

Hallucinations ; Confusion (particulièrement chez patients prédisposés etaggravation de ces troubles en cas de préexistence)

Affections du système nerveux

Céphalées ; Sensations vertigineuses

Altération du goût

Paresthésie

Affections oculaires

Troubles visuels/vision floue

Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénins)

Diarrhée ; Nausées/ vomissements ; Distension abdominale et météorisme ;Constipation ; sécheresse buccale ; Douleur et gêne abdominales

Colite microscopique

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases,gam­ma-GT)

Augmentation de la bilirubinémie

Lésion Hépatocellulaire ; Ictère ; Insuffisance hépato-cellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané / Exanthème / Éruption ; Prurit

Urticaire ; œdème de Quincke

Syndrome de Stevens- Johnson ; syndrome de Lyell ; Erythème polymorphe ;Photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voirrubrique 4.4).

Affections Musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies ; Myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Troubles de l’appareil reproducteur et des tissus mammaires

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie, fatigue et malaise

Augmentation de la température corporelle ; œdème périphérique

1 Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun symptôme de surdosage n'est connu chez l'homme.

Des doses allant jusqu'à 240 mg par voie intraveineuse ont étéadministrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.

Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pasfacilement dialysable.En cas de surdosage avec des signes cliniquesd'in­toxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut êtredonnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs de la pompe à protons, codeATC : A02BC02.

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétiongastrique d'acide chlorhydrique de l'estomac par un blocage spécifique despompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique,dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H+/K+ -ATPase, c'est-à-dire la phase finale de la sécrétion acidegastrique.

Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétionacide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition dessymptômes est obtenue en une semaine. Le pantoprazole diminue l'aciditégastrique et augmente proportionnellement la gastrinémie. Cette augmentationest réversible. Le pantoprazole se liant avec l'enzyme responsable de la phaseterminale, il diminue la sécrétion acide indépendamment de l'origine dustimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est identique que lavoie d'administration soit orale ou intraveineuse.

La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement decourte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limitessupérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plussouvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessiven'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentationlégère à modérée du nombre des cellules endocrines de l'estomac (cellulesECL) a été observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (del'augmentation simple à l'hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon lesétudes menées à ce jour, l'apparition de précurseurs carcinoïdes(hy­perplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décritchez l'animal (voir rubrique 5.3), n'a pas été observée chez l'homme.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

Efficacité clinique

Une analyse rétrospective de 17 études menées chez 5960 patientsat­teints de reflux gastroduodénal (RGO), traités par le pantoprazole (20 mg)en monothérapie, a évalué les symptômes associés au reflux, par exemplepyrosis et régurgitation acide, selon une méthodologie standardisée. Lesétudes sélectionnées devaient comporter au moins une mesure des symptômes dereflux acide à deux semaines. Dans ces études, le diagnostic de RGO a étéétabli par un examen endoscopique, à l'exception de l'une d'entre elles oùl'inclusion des patients reposait uniquement sur la symptomatologie.

Au cours de ces études, dans le groupe pantoprazole, la disparition totaledu pyrosis est intervenue chez 54,0 à 80,6 % des patients au bout de7 jours, chez 62,9 % à 88,6 % au bout de 14 jours et chez 68,1 % à92,3 % au bout de 28 jours.

Les résultats concernant la disparition complète des régurgitations acidesont été similaires à ceux obtenus pour le pyrosis. Le pourcentage despatients ayant bénéficié d'une disparition complète des régurgitation­sacides a été de 61,5 % à 84,4 % au bout de 7 jours, de 67,7 % à 90,4 %au bout de 14 jours et de 75,2 % à 94,5 % au bout de 28 jours.

La supériorité du pantoprazole versus placebo et anti-H2 a étédémontrée de manière constante, de même qu'une non-infériorité versus lesautres inhibiteurs de la pompe à protons. Les taux de soulagement dessymptômes de reflux acide ont été largement indépendants du stade initialdu RGO.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les paramètres pharmacocinétiques ne varient pas après administratio­nunique ou répétée. Pour des doses allant de 10 à 80 mg, la cinétiqueplas­matique du pantoprazole est linéaire après administration orale etintraveineuse.

Absorption

Le pantoprazole est totalement et rapidement absorbé après uneadministration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé a étéd'environ 77 %.

Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en moyenne2,0 – 2,5 h (Tmax) après la prise d'une dose orale unique de 20 mg etelles sont de l'ordre de 1 – 1,5 microgrammes/ml ; ces valeurs restentconstantes après administrations répétées. Une prise concomitante denourriture n'a pas influencé la biodisponibilité (ASC ou Cmax) mais aaugmenté la variabilité du temps de latence (tlag).

Distribution

Le volume de distribution a été d'environ 0,15 l/kg et la liaison auxprotéines sériques de 98 %.

Biotransformation

Le pantoprazole est presque exclusivement métabolisé par le foie.

Élimination

La clairance est d'environ 0,1 l/h/kg et la demi-vie terminale (t1/2)d'environ 1 h. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquelsl'éli­mination est retardée. Le pantoprazole se fixant spécifiquement auxpompes à protons des cellules pariétales gastriques, sa demi-vied'élimination ne rend pas compte de sa durée d'action beaucoup plus longue(inhibition de la sécrétion acide).

L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des métabolites(environ 80 %), le reste étant éliminé dans les fèces. Le principalmétabolite retrouvé à la fois dans le sérum et les urines est ledéméthylpan­toprazole, sous la forme d'un sulfoconjugué. Sa demi-vied'élimination (environ 1,5 h) n'est pas largement supérieure à celle dupantoprazole.

Populations particulières
Insuffisants rénaux

Aucune diminution de la dose de pantoprazole n'est nécessaire chezl'insuffisant rénal (y compris les patients dialysés, seules de très faiblesquantités de pantoprazole étant dialysées). Comme chez le sujet sain, lademi-vie d'élimination du pantoprazole est courte. Bien que le principalmétabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2–3 h), l'excrétionreste rapide et aucune accumulation n'est donc observée.

Insuffisants hépatiques

Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A, B et C de Child-Pugh),malgré l'allongement de la demi-vie jusqu'à 3 à 7 heures et l'augmentationde l'ASC d'un facteur 3 à 6, l'administration du pantoprazole n'a quelégèrement augmenté la concentration sérique maximale (x 1,3)comparativement au sujet sain.

Sujets âgés

La légère augmentation de l'ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgécomparativement au sujet plus jeune n'a aucune incidence clinique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrations répétées et degénotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme.

Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sontapparues des néoplasies neuroendocriniens. De plus, des papillomes des cellulessquameuses ont été trouvés au niveau de l'estomac antérieur du rat dans uneétude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sousl'effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie etpermet de conclure qu'il s'agissait d'une réaction secondaire à l'élévationmassive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitementschro­niques à dose élevée.

Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre destumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d'une seule étude)et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolisme hépatiqueimportant du pantoprazole.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde aété notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée(200 mg/kg) au cours d'une étude sur 2 ans. L'apparition de ces néoplasiesest associée aux modifications induites par le pantoprazole dans ladégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dosethérapeutique chez l'homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïden'est attendu.

Lors d'études chez le rat, la dose sans effet indésirable observé (NOAEL)pour l'embryotoxicité a été de 5 mg/kg. Les études n'ont montré aucuneaction sur la fertilité ni d'effet tératogène.

Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenterau fur et à mesure de l'avancement de la gestation. En conséquence, laconcentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant lanaissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Phosphate disodique anhydre, mannitol (E421), cellulose microcristalli­ne,croscarmello­se sodique, stéarate de magnésium, hypromellose, citrate detriéthyle, carboxyméthylamidon sodique (type A), copolymère d'acideméthacry­lique et d'acrylate d'éthyle (1: 1), oxyde de fer jaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7 ou 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium).

14 comprimés en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 493 378 6 6 : 7 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 493 379 2 7 : 14 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 493 382 3 8 : 14 comprimés en flacon (PEHD) avecbouchon (PP).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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