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RANITIDINE BIOGARAN 300 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - RANITIDINE BIOGARAN 300 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RANITIDINE BIOGARAN 300 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deranitidine.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....334,80 mg

Quantité correspondant à ranitidinebase­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.300 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Adultes

· En association à une bithérapie antibiotique, éradication deHelicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale (aprèspreuve endoscopique de la lésion et de l'infection).

· Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.

· Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.

· Syndrome de Zollinger-Ellison.

Enfants (3 à 18 ans)

· Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux.

· Traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris les œsophagites parreflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-œsophagien.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreusegastro-duodénale :

Sont recommandés les schémas posologiques suivants :

300 mg de ranitidine matin et soir associés pendant 14 jours à :

· soit 1 g d'amoxicilline matin et soir et 500 mg de clarithromycine matinet soir ;

· soit 500 mg de clarithromycine matin et soir associés à, soit 500 mgde métronidazole ou tinidazole matin et soir, soit 1000 mg de tétracyclinematin et soir ;

· soit, en alternative aux schémas précédents, 1 g d'amoxicilline matinet soir et 500 mg de métronidazole ou tinidazole matin et soir.

Cette trithérapie sera suivie par 300 mg de ranitidine par jour pendant2 semaines supplémentaires en cas d'ulcère duodénal évolutif ou 2 à4 semaines supplémentaires en cas d'ulcère gastrique évolutif.

Syndrome de Zollinger-Ellison

La dose initiale recommandée est de 600 mg par jour. La dose doit êtreajustée individuellement, si nécessaire jusqu'à 1200 mg/jour, et letraitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.

Adultes et enfants âgés de 12 ans et plus

Le dosage pour adulte est adapté aux enfants âgés de 12 ans et plus.

Ulcère duodénal évolutif

1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 semaines.

Ulcère gastrique évolutif

1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 à 6 semaines.

Œsophagite par reflux gastro-œsophagien

1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 semaines avec uneéventuelle seconde période de 4 semaines à la même posologie en fonctiondes résultats endoscopiques.

Enfants de 3 à 11 ans et de plus de 30 kg

Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populationsspé­ciales de patients.

Selon la posologie et l’indication appliquées au traitement, le recours àd’autres présentations dosées à 75 mg et 150 mg peut êtrenécessaire.

En raison d’un risque de fausse route chez l’enfant de moins de 6 ans,l’utilisation d’une forme effervescente pourrait être plus adaptée.

Traitement de l’ulcère gastrique ou duodénal aigu

La posologie par voie orale recommandée pour le traitement de l’ulcèregastrique ou duodénal chez les enfants est de 4 mg/kg/jour à 8 mg/kg/jourad­ministrés en deux doses séparées, avec une dose maximale de 300 mg parjour de ranitidine durant 4 semaines.

Pour les patients ayant une guérison incomplète, 4 semainessup­plémentaires de traitement sont indiquées, étant donné que la guérisonsurvient généralement après 8 semaines de traitement.

Reflux gastro-œsophagien

La posologie par voie orale recommandée pour le traitement du reflux gastro-œsophagien chez les enfants est de 5 mg/kg/jour à 10 mg/kg/jour administrésen deux doses séparées, avec une dose maximale de 600 mg par jour (posologiemaximale susceptible de s’appliquer aux enfants et aux adolescents de poidsélevé et ayant des symptômes sévères).

Nouveau-nés

La sécurité et l’efficacité chez les nouveau-nés n’ont pas étéétablies.

Patients âgés de 50 ans et plus

Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques- Populations spécialesde patients.

Insuffisants rénaux

Chez les patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatinineinfé­rieure à 50 ml/min), il se produit une accumulation de ranitidinecon­duisant à une élévation des concentrations plasmatiques. La dosequotidienne de ranitidine recommandée chez ces patients est de 150 mg.

Mode d’administration

Voie orale.

Avaler le comprimé avec un verre d’eau.

L'absorption n'étant pas influencée par l'alimentation, les compriméspeuvent être pris au cours ou en dehors des repas.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant touteinstauration de traitement chez les patients présentant un ulcère gastrique;le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes d’un carcinomegastrique.

La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques dumédicament augmentent chez les patients présentant une insuffisance rénale.En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être ajustée (voirrubrique 4.2).

De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter descrises de porphyrie aiguë. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser cemédicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë.

Chez les patients tels que les sujets âgés, les sujets atteints d’unemaladie pulmonaire chronique, de diabète ou immunodéprimés, il pourrait yavoir un risque accru de développer une pneumonie communautaire acquise.

Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque dedévelopper une pneumonie communautaire acquise chez les sujets prenant de laranitidine seule en comparaison avec ceux qui avaient arrêté le traitement,avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26–2,64).

Une surveillance régulière des patients prenant de façon concomitante desanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et de la ranitidine estrecommandée, plus particulièrement chez les sujets âgés et chez les patientsprésentant des antécédents d’ulcère gastro-duodénal.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Posaconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pHintragastrique par l'antisécrétoire.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon

Diminution de l'absorption digestive de l’antihistami­nique H2.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance del’antihista­minique H2 (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’atazanavir.

+ Itraconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pHintragastrique par l'antisécrétoire.

+ Kétoconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pHintragastrique par l'antisécrétoire.

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelquesannées), la réduction de l’acidité gastrique par ces médicaments pouvantdiminuer l’absorption digestive de la vitamine B12.

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases

Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosinekinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Ulipristal

Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par diminution de sonabsorption.

+ Erlotinib

L’administration concomitante de 300 mg de ranitidine et d’erlotinib adiminué l’exposition (ASC) et les concentrations maximales d’erlotinib(Cmax) de 33% et 54%, respectivement. Cependant, lorsque l’erlotinib étaitadministré de façon décalée, 2 heures avant ou 10 heures après la prisede ranitidine 150 mg 2 fois par jour, l’exposition (ASC) et lesconcentrations maximales (Cmax) d’erlotinib n’ont diminué respectivementque de 15% et 17%.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La ranitidine traverse le placenta.

En clinique, les données sur un grand nombre de femmes enceintes exposées(plus de 1000 issues de grossesses) à la ranitidine n’indique aucun effetmalformatif ni fœtotoxique.

RANITIDINE BIOGARAN peut être utilisé au cours de la grossesse sinécessaire.

Allaitement

La ranitidine est excrétée dans le lait mais sa demi-vie d’éliminationest courte (environ 3 heures).

Aucun effet indésirable n’a été rapporté chez l’enfant allaité.

En conséquence, RANITIDINE BIOGARAN peut être utilisé au cours del'allaitement si nécessaire.

Fertilité

Aucune donnée sur l’effet de la ranitidine sur la fertilité chezl’Homme n’est disponible. Les études chez l’animal n’ont pas mis enévidence d’effet sur la fertilité des mâles et des femelles (voirrubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant laclassification suivante :

Très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à <1/10) ; peufréquents (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10000 à < 1/1000),très rares (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée surla base des données disponibles).

Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir desnotifications spontanées après commercialisation.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rares : modifications de la numération formule sanguine (leucopénieset thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose oupancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.

Affections du système immunitaire

Rares : réactions d'hypersensibilité (urticaire, œdème angioneurotiqu­e(œdème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleurthoracique).

Très rare : choc anaphylactique.

Fréquence indéterminée : dyspnée.

Ces effets ont été rapportés après administration d'une dose unique deranitidine.

Affections psychiatriques

Très rares : confusion mentale réversible, dépression et hallucination­srapportées principalement chez les sujets très malades, les sujets âgés etles sujets présentant une néphropathie.

Affections du système nerveux

Très rares : céphalées (parfois sévères), sensations vertigineuses etmouvements involontaires réversibles.

Affections oculaires

Très rares : vision floue réversible, suggérant dans certains cas unemodification de l'accommodation.

Affections cardiaques

Très rares : comme avec d’autres antagonistes des récepteurs H2bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire et tachycardie.

Affections vasculaires

Très rare : vascularite.

Affections gastro-intestinales

Peu fréquents : douleurs abdominales, constipation, nausées (la plupart deces symptômes s’améliorent en poursuivant le traitement)

Très rares : pancréatite aiguë, diarrhée.

Affections hépatobiliaires

Rares : changements transitoires et réversibles des tests de la fonctionhépatique.

Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sansictère habituellement réversible.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : éruption cutanée.

Très rares : érythème polymorphe, alopécie.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très rares : symptômes musculo-squelettiques tels que myalgie etarthralgie.

Affections des reins et des voies urinaires

Très rare : néphrite aiguë interstitielle.

Rare : élévation de la créatinine plasmatique (habituellement légère ;normalisée en poursuivant le traitement).

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rares : impuissance réversible, gynécomastie et galactorrhée.

Population pédiatrique

Les données de sécurité d'emploi de la ranitidine ont été évaluéeschez des enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés àl'acidité. La ranitidine a un profil d'effets indésirables proche de celui desadultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles,no­tamment sur la croissance et le développement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes et signes

La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particuliern’est attendu suite à un surdosage quelle que soit la formulation deranitidine.

Traitement

Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré sibesoin.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antagoniste des récepteurs H2, code ATC :A02BA02.

Mécanisme d’action

La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.

La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée nonseulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, lacaféine ou par les aliments.

La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas lasécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur del'œsophage.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Suite à l’administration orale de 150 mg de ranitidine, lesconcentrations maximales plasmatiques (300 à 550 ng/ml) sont atteintes en1 à 3 heures. La biodisponibilité absolue de la ranitidine est de 50–60%et les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement jusqu’à ladose de 300 mg.

Distribution

La ranitidine est faiblement liée aux protéines circulantes (15%) et levolume de distribution est de 96 à 142L.

Biotransformation

La ranitidine est faiblement métabolisée. La fraction de la dose retrouvéedans les urines sous forme de métabolites est identique après administrationorale ou I.V. et représente 11–12% de la dose administrée.

Élimination

La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine estbi-exponentielle, avec une demi-vie d’élimination terminale comprise entre2 et 3 heures. L’élimination se fait essentiellement par voie rénale.Après administration orale, l’élimination urinaire moyenne de la ranitidineest de 70 % de la dose absorbée, dont 35% sous forme inchangée. Aprèsadministration IV, l’élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de93 % de la dose absorbée, dont 70 % sous forme inchangée.

La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, celle-ci dépassela filtration glomérulaire et indique une nette sécrétion tubulairerénale.

Populations spéciales de patient
Enfants de 3 ans et plus

Les données parcellaires de pharmacocinétique ont montré, aprèscorrection de la masse corporelle, qu'il n'y avait pas de différencesig­nificative relative à la demi-vie (comprise entre 1,7 h et 2,2 h pour lesenfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 et22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la populationpédi­atrique et les adultes volontaires sains recevant de la ranitidine parvoie orale.

Patients de 50 ans et plus

Chez les patients de 50 ans et plus, la demi-vie est prolongée (3–4 h) etla clairance diminuée, en raison du déclin de la fonction rénale lié àl’âge. Cependant, l’exposition systémique et l’accumulation des produitsde la ranitidine est supérieure de 50%. Cette différence dépasse l’effetlié au déclin de la fonction rénale et augmente la biodisponibilité de laranitidine chez les patients âgés.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate demagnésium.

Pelliculage : hypromellose, triacétine, dioxyde de titane.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14 ou 15 comprimés pelliculés sous plaquette(Poly­amide/Alumini­um/PVC).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 349 858 4 3 : 14 comprimés pelliculés sous plaquette(Poly­amide/Alumini­um/PVC).

· 34009 349 700 1 6 : 15 comprimés pelliculés sous plaquette(Poly­amide/Alumini­um/PVC).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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