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REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E, émulsion pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E, émulsion pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E, émulsion pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

L'émulsion pour perfusion intraveineuse prête à l'emploi contient, aprèsle mélange des contenus des compartiments:

dans le compartiment supérieur gauche (solution de glucose)

Dans 1000 ml

Poche de 625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de

2 500 ml

Glucose monohydraté

158,4g

99,00 g

198,0 g

297,0 g

396,0 g

équivalent glucose

144,0g

90,00 g

180,0 g

270,0 g

360,0 g

Phosphate monosodique dihydraté

2,496g

1,560 g

3,120 g

4,680 g

6,240 g

Acétate de zinc dihydraté

7,024 mg

4,390 mg

8,780 mg

13,17 mg

17,56 mg

dans le compartiment supérieur droit

(émulsion lipidique)

Dans

1000 ml

Poche de 625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de 2 500 ml

Triglycérides à chaîne moyenne

20,00g

12,50 g

25,00 g

37,50 g

50,00 g

Huile de soja raffinée

16,00g

10,00 g

20,00 g

30,00 g

40,00 g

Triglycérides d'acides gras oméga 3

4,000g

2,500 g

5,000 g

7,500 g

10,00 g

dans le compartiment inférieur (solution d'acides aminés)

Dans

1000 ml

Poche de 625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de 2 500 ml

lsoleucine

3,284g

2,053 g

4,105 g

6,158 g

8,210 g

Leucine

4,384g

2,740 g

5,480 g

8,220 g

10,96 g

Chlorhydrate de lysine

3,980g

2,488 g

4,975 g

7,463 g

9,950 g

équivalent lysine

3,186g

1,991 g

3,982 g

5,973 g

7,962 g

Méthionine

2,736g

1,710 g

3,420 g

5,130 g

6,840 g

Phénylalanine

4,916g

3,073 g

6,145 g

9,218 g

12,29 g

Thréonine

2,540g

1,588 g

3,175 g

4,763 g

6,350 g

Tryptophane

0,800g

0,500 g

1,000 g

1,500 g

2,000 g

Valine

3,604g

2,253 g

4,505 g

6,758 g

9,010 g

Arginine

3,780g

2,363 g

4,725 g

7,088 g

9,450 g

Chlorhydrate d'histidine monohydraté

2,368g

1,480 g

2,960 g

4,440 g

5,920 g

équivalent histidine

1,753g

1,095 g

2,191 g

3,286 g

4,381 g

Alanine

6,792g

4,245 g

8,490 g

12,73 g

16,98 g

Acide aspartique

2,100g

1,313 g

2,625 g

3,938 g

5,250 g

Acide glutamique

4,908g

3,068 g

6,135 g

9,203 g

12,27 g

Glycine

2,312g

1,445 g

2,890 g

4,335 g

5,780 g

Proline

4,760g

2,975 g

5,950 g

8,925 g

11,90 g

Sérine

4,200g

2,625 g

5,250 g

7,875 g

10,50 g

Hydroxyde de sodium

1,171g

0,732 g

1,464 g

2,196 g

2,928 g

Chlorure de sodium

0,378g

0,237 g

0,473 g

0,710 g

0,946 g

Acétate de sodium trihydraté

0,250g

0,157 g

0,313 g

0,470 g

0,626 g

Acétate de potassium

3,689g

2,306 g

4,611 g

6,917 g

9,222 g

Acétate de magnésium tétrahydraté

0,910g

0,569 g

1,137 g

1,706 g

2,274 g

Chlorure de calcium dihydraté

0,623g

0,390 g

0,779 g

1,169 g

1,558 g

Dans 1000 ml

Poche de

625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de 2 500 ml

Teneur en acides aminés [g]

56,0

35,1

70,1

105,1

140,1

Teneur en azote [g]

8

5

10

15

20

Teneur en glucides [g]

144

90

180

270

360

Teneur en lipides [g]

40

25

50

75

100

Electrolytes (mmol)

Dans 1000 ml

Poche de 625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de 2 500 ml

Sodium

53,6

33,5

67

100,5

134

Potassium

37,6

23,5

47

70,5

94

Magnésium

4,2

2,65

5,3

7,95

10,6

Calcium

4,2

2,65

5,3

7,95

10,6

Zinc

0,03

0,02

0,04

0,06

0,08

Chlorure

48

30

60

90

120

Acétate

48

30

60

90

120

Phosphate

16

10

20

30

40

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Emulsion pour perfusion.

Solutions de glucose et d'acides aminés: solutions limpides, incolores àjaune paille.

Emulsion lipidique: émulsion huile dans eau, d’apparence blanclaiteux.

Dans

1 000 ml

Poche de 625 ml

Poche de 1 250 ml

Poche de 1 875 ml

Poche de 2 500 ml

Energie sous forme de lipides [kJ (kcal)]

1 590

(380)

995

(240)

1 990

(475)

2 985

(715)

3 980

(950)

Energie sous forme de glucides [kJ (kcal)]

2 415

(575)

1 510

(360)

3 015

(720)

4 520

(1080)

6 030

(1 440)

Energie sous forme d'acides aminés [(kJ (kcal)]

940

(225)

585

(140)

1 170

(280)

1 755

(420)

2 340

(560)

Energie non protéique [kJ (kcal)]

4005

(955)

2 505

(600)

5005

(1195)

7510

(1795)

10 010

(2390)

Energie totale [kJ (kcal)]

4 945

(1 180)

3090

(740)

6175

(1475)

9260

(2215)

12 350

(2950)

Osmolalité [mOsm/kg]

2 170

2 170

2 170

2 170

2 170

Osmolarité théorique [mOsm/L]

1 545

1 545

1 545

1 545

1 545

pH

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Apport d’énergie, d’acides gras essentiels, dont des acides gras oméga3 et oméga 6, ainsi que d’acides aminés, d’électrolytes et de liquidespour la nutrition parentérale chez les patients en situation de catabolismemodéré à sévère lorsqu’une nutrition orale ou entérale est impossible,in­suffisante ou contre-indiquée.

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est indiqué chez l’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose doit être adaptée aux besoins individuels des patients.

Il est recommandé d’administrer REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E de manièrecontinue. Une augmentation progressive de la vitesse de perfusion au cours des30 premières minutes jusqu’à la vitesse de perfusion souhaitée permetd’éviter d’éventuelles complications.

Adultes

La dose journalière maximale est de 35 ml / kg de poids corporel,soit :

· 2,0 g d’acides aminés / kg de poids corporel par jour,

· 5,04 g de glucose / kg de poids corporel par jour,

· 1,4 g de lipides / kg de poids corporel par jour.

La vitesse de perfusion maximale est de 1,7 ml / kg de poids corporel parheure, soit :

· 0,1 g d’acides aminés / kg de poids corporel par heure,

· 0,24 g de glucose / kg de poids corporel par heure,

· 0,07 g de lipides / kg de poids corporel par heure.

Pour un patient pesant 70 kg, cela correspond à une vitesse de perfusionmaximale de 119 ml par heure. La quantité administrée est alors de 6,8 gd’acides aminés par heure, de 17,1 g de glucose par heure et de 4,8 g delipides par heure.

Population pédiatrique

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est contre-indiqué chez les nouveau-nés, lesnourrissons et les enfants de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3). La sécuritéet l’efficacité n’ont pas été établies chez les enfants de plus de2 ans et les adolescents.

Patients atteints d’insuffisance rénale/hépatique

Les doses doivent être ajustées individuellement chez les patients atteintsd’insuf­fisance hépatique ou rénale (voir rubrique 4.4).

Durée du traitement

La durée du traitement pour les indications spécifiées n’est paslimitée. En cas d’administration de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E, il estnécessaire d’assurer une quantité adéquate en oligo-éléments et envitamines.

Durée de la perfusion pour une poche unique

La durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentéraleest de 24 h maximum.

Mode d’administration

Voie intraveineuse. Pour perfusion veineuse centrale uniquement.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives, aux protéines d’œuf, depoisson, d’arachide ou de soja, ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés,

· Hypertriglycé­ridémie sévère (≥ 1 000 mg/dl ou 11,4 mmol/l),

· Coagulopathie sévère,

· Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d’insuline allantjusqu’à 6 unités d’insuline/heure,

· Acidose,

· Cholestase intrahépatique,

· Insuffisance hépatique sévère,

· Insuffisance rénale sévère en l’absence de traitement de substitutionrénale,

· Aggravation d’une diathèse hémorragique,

· Accidents thromboemboliques aigus, embolie lipidique.

En raison de sa composition, REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E ne doit pas êtreutilisé chez les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants âgés demoins de 2 ans.

Les contre-indications générales de la nutrition parentéralecom­prennent :

· Etat circulatoire instable avec menace pour le pronostic vital (états decollapsus et de choc)

· Infarctus cardiaque et accident vasculaire cérébral en phase aiguë

· Etat métabolique instable (par exemple syndrome post-agression sévère,coma d’origine indéterminée)

· Apport cellulaire en oxygène insuffisant

· Perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique

· Œdème pulmonaire aigu

· Insuffisance cardiaque décompensée.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La prudence est de rigueur en cas d’élévation de l’osmolaritésé­rique.

Les perturbations de l’équilibre hydrique, électrolytique ouacido-basique, doivent être corrigées avant le début de la perfusion.

Une perfusion trop rapide peut conduire à une surcharge hydrique avec desconcentrations sériques en électrolytes pathologiques, une hyperhydratation etun œdème pulmonaire.

Tout signe ou symptôme de réaction anaphylactique (tels que fièvre,frissons, éruption cutanée ou dyspnée) doit conduire à l’arrêt immédiatde la perfusion.

La concentration sérique en triglycérides doit être contrôlée lors de laperfusion de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E.

En fonction de la situation métabolique du patient, unehypertrigly­céridémie occasionnelle peut survenir. Si la concentration­plasmatique en triglycérides dépasse 4,6 mmol/l (400 mg/dl) au cours del’administration des lipides, il est recommandé de réduire la vitesse deperfusion. La perfusion doit être interrompue si la concentration plasmatiqueen triglycérides dépasse 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl) car ces taux ont étéassociés à des cas de pancréatite aiguë.

Patients présentant des troubles du métabolisme lipidique

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E doit être administré avec prudence chez lespatients présentant des perturbations du métabolisme lipidique avecaugmentation des triglycérides sériques, notamment en cas d’insuffisance­rénale, de diabète, de pancréatite, d’altération de la fonctionhépatique, d’hypothyroïdie (avec hypertriglycé­ridémie), de sepsis et desyndrome métabolique. En cas d’administration de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N8/E chez des patients présentant ces affections, une surveillance plusfréquente des triglycérides sériques est nécessaire pour s’assurer del’élimination des triglycérides et du maintien de taux de triglycérides­stables inférieurs à 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl).

En cas d’hyperlipidémies combinées et en cas de syndrome métabolique,les taux de triglycérides réagissent au glucose, aux lipides et à lasuralimentation. La dose doit être ajustée en conséquence. Les autres sourcesde lipides et de glucose doivent être évaluées et surveillées, ainsi que lesmédicaments interférant avec leur métabolisme.

La présence d’une hypertriglycé­ridémie 12 heures aprèsl’adminis­tration de lipides indique également une perturbation dumétabolisme lipidique.

Comme pour toute solution contenant des glucides, l’administration deREANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E peut entraîner une hyperglycémie. La glycémiedoit donc être surveillée. En cas d’hyperglycémie, la vitesse de perfusiondoit être diminuée ou de l’insuline doit être administrée. Si d’autressolutions intraveineuses de glucose sont administrées au patient de façonconcomitante, la quantité supplémentaire de glucose administrée doit êtreprise en compte.

L’interruption de la perfusion de l’émulsion peut être indiquée si laglycémie dépasse 14 mmol/l (250 mg/dl) en cours d’administration.

La réalimentation ou la réplétion des patients sous-alimentés oudéplétés peut entraîner une hypokaliémie, une hypophosphatémie et unehypomagnésie. Une surveillance étroite de la concentration sanguine enélectrolytes est obligatoire. Un apport complémentaire adéquat enélectrolytes en fonction des déviations par rapport aux valeurs normales estnécessaire.

Des contrôles de la concentration sérique en électrolytes, del’équilibre hydrique, de l’équilibre acido- basique et de la numérationde la formule sanguine, de la coagulation et des fonctions hépatique et rénalesont nécessaires.

Une substitution en électrolytes, en vitamines et en oligo-éléments peuts’avérer nécessaire.

Comme REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E contient du zinc, du magnésium, ducalcium et du phosphate, la prudence est de rigueur en cas d’administrati­onconcomitante de solutions contenant ces substances.

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est une préparation de composition complexe,il est donc fortement conseillé de ne pas lui adjoindre d’autres solutions(dont la compatibilité n’a pas été démontrée ; voir rubrique 6.2).

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même tempsque du sang dans la même ligne de perfusion, en raison du risque depseudo-agglutination (voir également rubrique 4.5).

Comme pour toute solution intraveineuse, en particulier celles destinées àla nutrition parentérale, la perfusion de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E doitêtre effectuée dans des conditions d’asepsie strictes.

Population pédiatrique

Il n’y a à ce jour aucune expérience clinique de l’utilisation deREANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E chez les enfants et les adolescents.

Patients âgés

En principe, les doses utilisées sont identiques à celles des adultes, maisil convient d’être prudent chez les patients souffrant de maladiesadditi­onnelles, telles qu’une insuffisance cardiaque ou une insuffisancerénale, qui peuvent fréquemment être associées à un âge avancé.

Patients atteints de diabète ou dont la fonction cardiaque ou rénale estaltérée

Comme toute solution pour perfusion de grand volume, REANUTRIFLEX OMEGA G144/N 8/E doit être administré avec prudence chez les patients dont lafonction cardiaque ou rénale est altérée.

L’expérience de l’utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E chez lespatients diabétiques ou présentant une insuffisance rénale est à ce jourlimitée.

Interférences avec les analyses de laboratoire

La teneur en lipides est susceptible d’interférer avec certaines analysesde laboratoire (par exemple bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation enoxygène) si le prélèvement sanguin a été effectué avant que les lipidesn’aient été suffisamment éliminés de la circulation sanguine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Certains médicaments, comme l’insuline, sont susceptibles d’interféreravec le système de lipases de l’organisme. Cependant, ce typed’interactions semble n’avoir qu’une importance clinique limitée.

L’administration d’héparine aux doses cliniques induit une libérationtran­sitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation pouvant se traduired’abord par une augmentation de la lipolyse plasmatique suivie d’unediminution transitoire de la clairance des triglycérides.

L’huile de soja a une teneur naturelle en vitamine K1. Elle peut de ce faitinterférer avec l’effet thérapeutique des dérivés de la coumarine qui doitêtre étroitement surveillé chez les patients traités par cesmédicaments.

Les solutions contenant du potassium telles que REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N8/E doivent être utilisées avec prudence chez les patients recevant desmédicaments qui augmentent la concentration sérique en potassium, tels que lesdiurétiques d’épargne potassique (le triamtérène, l’amiloride, laspironolactone), les inhibiteurs de l’ECA (par exemple le captopril,l’é­nalapril), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (parexemple le losartan, le valsartan), la ciclosporine et le tacrolimus.

Les corticostéroïdes et l’ACTH sont associés à une rétention sodiqueet hydrique.

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même tempsque du sang dans la même ligne de perfusion en raison du risque depseudo-agglutination (voir également rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées surl'utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes pour permettre deconclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Une nutritionparen­térale peut s’avérer nécessaire pendant la grossesse. REANUTRIFLEXOMEGA G 144/N 8/E ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’après uneévaluation soigneuse.

Allaitement

Les composants/mé­tabolites de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E sontexcrétés dans le lait maternel, mais aucun effet sur lesnouveau-nés/nourrissons allaités ne sont attendus à des dosesthérapeu­tiques. Néanmoins, l’allaitement est déconseillé chez les mèresrecevant une nutrition parentérale.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible en lien avec l’utilisation deREANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E n’a aucun effet ou qu’un effetnégligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Dans le cadre d’une utilisation correcte, en termes de surveillance de laposologie et de respect des restrictions et des instructions de sécurité, lasurvenue d’effets indésirables reste possible. La liste suivante comprend uncertain nombre de réactions systémiques pouvant être associées àl’utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E.

Les effets indésirables sont classés par fréquence, selon la conventionsui­vante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : Hypercoagulation.

Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie.

Affections du système immunitaire

Rare : Réactions allergiques (p. ex., réactions anaphylactiques, éruptionsdermiques, œdème laryngé, buccal et facial).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique. Lafréquence de ces effets indésirables dépend de la dose et peut être plusélevée dans des conditions de surdosage absolu ou relatif en lipides.

Affections du système nerveux

Rare : Céphalées, somnolence.

Affections vasculaires

Rare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare : Dyspnée, cyanose.

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Perte d’appétit.

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : Cholestase.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Erythème, sudation.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Douleurs dorsales, osseuses, thoraciques ou lombaires.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare : Elévation de la température corporelle, sensation defroid,frissons.

Très rare : Syndrome de surcharge graisseuse (voir détails ci-dessous).

Si des effets indésirables surviennent, la perfusion doit êtreinterrompue.

Si le taux de triglycérides augmente au-delà de 11,4 mmol/l(1 0­00 mg/dl) pendant la perfusion, la perfusion doit être interrompue. Encas de taux supérieurs à 4,6 mmol/l (400 mg/dl), la perfusion peut êtrepoursuivie à dose réduite (voir rubrique 4.4).

Si la perfusion est redémarrée, le patient doit faire l’objet d’unesurveillance attentive, en particulier au début de la reprise, et lestriglycérides sériques doivent être déterminés fréquemment.

Informations sur des effets indésirables particuliers

Les nausées, les vomissements et le manque d’appétit sont des symptômesfréqu­emment liés à des affections constituant des indications pour lanutrition parentérale et peuvent en même temps être associés à la nutritionparen­térale elle-même.

Syndrome de surcharge graisseuse

Une diminution de la capacité à éliminer les triglycérides peutentraîner un « syndrome de surcharge graisseuse », qui peut également êtreinduit par surdosage. Les signes possibles d’une surcharge métaboliquedoivent être surveillés. L’origine peut être soit génétique (différencesin­dividuelles au niveau du métabolisme) soit due à une perturbation dumétabolisme des lipides en raison d‘antécédents ou de pathologies en coursd’évolution. Ce syndrome peut également apparaître lors d’unehypertri­glycéridémie sévère, même à la vitesse de perfusionrecom­mandée, ou en cas de modification brutale de l’état clinique dupatient, en particulier en cas d’insuffisance rénale ou d’infection. Lesyndrome de surcharge graisseuse se caractérise par une hyperlipidémie, de lafièvre, une infiltration graisseuse, une hépatomégalie avec ou sans ictère,une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, une thrombopénie, destroubles de la coagulation, une hémolyse et une réticulocytose, des résultatsanormaux aux tests de fonction hépatique, voire un coma. Les symptômes sontgénéralement réversibles si la perfusion d’émulsion lipidique estinterrompue. En cas de survenue de signes de syndrome de surcharge graisseuse,il convient d’arrêter immédiatement la perfusion de REANUTRIFLEX OMEGA G144/N 8/E.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes de surdosage hydrique et électrolytique

Hyperhydratation, déséquilibre électrolytique et œdème pulmonaire.

Symptômes de surdosage d’acides aminés

Perte rénale d’acides aminés avec déséquilibre consécutif des acidesaminés, nausées, vomissements et frissons.

Symptômes de surdosage de glucose

Hyperglycémie, glycosurie, déshydratation, hyperosmolalité, comahyperglycémique et hyperosmolaire.

Symptômes de surdosage lipidique

Voir rubrique 4.8.

Traitement

L’arrêt immédiat de la perfusion est indiqué en cas de surdosage. Lesautres mesures thérapeutiques dépendront des symptômes spécifiques et deleur gravité. Lors de la reprise de la perfusion après diminution dessymptômes, il est recommandé d’augmenter progressivement la vitesse deperfusion en effectuant des contrôles fréquents.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : solutions pour nutrition parentérale,as­sociations, code ATC : B05BA10.

Mécanisme d’action

L’objectif de la nutrition parentérale est d’apporter tous lesnutriments et l’énergie nécessaires à la croissance et/ou à larégénération des tissus, ainsi qu’au maintien de l’ensemble des fonctionsde l’organisme.

Les acides aminés sont donc importants puisque certains d’entre eux sontdes composants essentiels pour la synthèse protéique. L’administrati­onsimultanée de sources d’énergie (glucides/lipides) est nécessaire afin deréserver les acides aminés à la régénération des tissus et àl’anabolisme et afin d’éviter leur utilisation comme sourced’énergie.

Le glucose est métabolisé de façon uniforme dans l’organisme. Certainstissus et organes comme le système nerveux central, la moelle osseuse, lesglobules rouges, les épithéliums tubulaires n’utilisent que le glucose commesource énergétique. Le glucose est de plus utilisé comme élément structurelde plusieurs substances cellulaires.

En raison de leur haute densité énergétique, les lipides représentent uneforme efficace de source d’énergie. Les triglycérides à chaîne longueapportent à l’organisme des acides gras essentiels pour la synthèse decertains composants cellulaires. A cet effet, l’émulsion lipidique contientdes triglycérides à chaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés del’huile de soja et l’huile de poisson).

La fraction de triglycérides à chaîne longue contient des triglycéridesde la série oméga 6 et oméga 3 comme source d’acides gras polyinsaturés.Ceux-ci sont principalement destinés à la prévention et au traitement dudéficit en acides gras essentiels mais sont également source d’énergie.REA­NUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E contient des acides gras essentiels oméga 6,principalement sous forme d’acide linoléique, ainsi que des acides grasoméga 3 sous forme d’acide alpha-linolénique, d’acideeicosa­pentaénoïque et d’acide docosahexanoïque. Le rapport entre acidesgras oméga 6 et oméga 3 dans REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est de l’ordrede 2.5:1.

Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés etéliminés de la circulation et complètement oxydés par comparaison avec lestriglycérides à longue chaîne longue. Ils sont un substrat énergétiquepri­vilégié, en particulier lorsqu’un trouble de la dégradation et/ou del’utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en casde déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de lalipoprotéine lipase.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est perfusé par voie intraveineuse. Tous lessubstrats sont par conséquent immédiatement disponibles pour lemétabolisme.

Distribution

La dose, la vitesse de perfusion, la situation métabolique et les facteursindividuels du patient (niveau de jeûne) sont déterminants pour laconcentration maximale en triglycérides atteinte. Lorsque le produit estutilisé conformément aux instructions, dans le respect des recommandation­sposologiques, les concentrations en triglycérides ne dépassent généralementpas 4,6 mmol/l (400 mg/dl).

Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pourl’albumine. Les expérimentations effectuées chez l’animal en administrantdes émulsions pures de triglycérides à chaîne moyenne ont montré que lesacides gras à chaîne moyenne peuvent franchir la barrièrehémato-encéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n’a étéobservé avec une émulsion mixte de triglycérides à chaîne moyenne et detriglycérides à chaîne longue, car les triglycérides à chaîne longueexercent un effet inhibiteur sur l’hydrolyse des triglycérides à chaînemoyenne. Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau peuvent êtreexclus après administration de REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E.

Les acides aminés sont incorporés dans une variété de protéines dedifférents organes du corps. De plus, chaque acide aminé est maintenu sousforme d’acide aminé libre dans le sang et au sein des cellules.

Etant donné que le glucose est soluble dans l’eau, il est distribué parle sang dans tout le corps. La solution de glucose est d’abord distribuéedans l’espace intravasculaire et elle est ensuite intégrée dans l’espaceintra­cellulaire.

Aucune donnée n’est disponible sur le transport des composants à traversla barrière placentaire.

Biotransformation

Les acides aminés qui n’entrent pas dans la synthèse des protéines sontmétabolisés de la manière suivante. Le groupe amine est séparé du squelettecarboné par transamination. La chaîne carbonée est soit oxydée directementen CO2, soit utilisée comme substrat pour la néoglucogenèse dans le foie. Legroupe amine est également métabolisé en urée dans le foie.

Le glucose est métabolisé en CO2 et H2O via les voies métaboliquescon­nues. Une partie du glucose est utilisée pour la synthèse lipidique.

Après perfusion, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et acidesgras, qui sont incorporés dans des voies physiologiques pour la productiond’é­nergie, la synthèse de molécules biologiques actives, lanéoglucogenèse et la resynthèse des lipides.

Plus spécifiquement, les acides gras oméga-3 polyinsaturés à chaînelongue remplacent l’acide arachidonique pour jouer le rôle de substrateicosanoïde dans les membranes cellulaires et diminuent la générationd’e­icosanoïdes et de cytokines inflammatoires dans l’organisme. Ceci peutêtre bénéfique aux patients présentant un risque de développer un étathyper-inflammatoire et un sepsis.

Élimination

Les acides aminés ne sont excrétés qu’en faible quantité, inchangésdans l’urine.

Le glucose en excès est excrété dans l’urine seulement si le seuil deréabsorption rénale du glucose est atteint.

Les triglycérides d’huile de soja ainsi que les triglycérides à chaînemoyenne sont entièrement métabolisés en CO2 et H2O. De petites quantités delipides sont perdues par desquamation des cellules de la peau et d’autresmembranes épithéliales. Il n’y a pratiquement pas d’excrétionrénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude préclinique n’a été réalisée avec REANUTRIFLEX OMEGA G144/N 8/E.

Aucun effet toxique des mélanges de nutriments administrés en tant quetraitement de substitution n’est attendu aux doses recommandées.

Toxicité sur la reproduction

Des phyto-œstrogènes tels que le ß-sitostérol peuvent être trouvés dansdifférentes huiles végétales, en particulier dans l’huile de soja. Unealtération de la fertilité a été observée chez le rat et le lapin aprèsadministration sous-cutanée et intra-vaginale de ß-sitostérol. Aprèsadministration de ß-sitostérol pur, une diminution du poids des testicules etune réduction de la concentration des spermatozoïdes chez les rats mâlesainsi qu’une baisse du taux de grossesse chez les lapins femelles ont étéenregistrés. Cependant, selon l’état actuel des connaissances, les effetsobservés chez l’animal semblent dépourvus de signification en ce quiconcerne l’utilisation clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique monohydraté (pour l’ajustement du pH), glycérol,lécithine d’œuf, oléate de sodium, hydroxyde de sodium (pour l’ajustementdu pH), tout-rac-α-tocophérol, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dontla compatibilité n’a pas été documentée. Voir rubrique 6.6.

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même tempsque du sang ; voir rubriques 4.4 et 4.5.

6.3. Durée de conservation

Non ouvert :

2 ans.

Après retrait de l’emballage protecteur et après mélange des contenusde la poche :

La stabilité physico-chimique après reconstitution du mélange d’acidesaminés, de glucose et de lipides a été démontrée pendant 7 jours à unetempérature comprise entre +2°C et +8°C ainsi que pendant 2 jourssupplé­mentaires à +25°C.

Après ajout d’additifs compatibles :

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement après ajout des additifs. S’il n’est pas utiliséimmédi­atement après l’ajout des additifs, les durées et conditions deconservation avant utilisation sont sous la responsabilité del’utilisateur.

Après première ouverture (perforation du site de perfusion) :

Le mélange doit être utilisé immédiatement après ouverture duconditionnement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

Ne pas congeler. En cas de congélation accidentelle, éliminerla poche.

A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

REANUTRIFLEX OMEGA G 144/N 8/E est fourni dans des poches souplesmulticom­partiments en polyamide/poly­propylène contenant :

· 625 ml (250 ml de solution d’acides aminés + 125 ml d’émulsionlipidique + 250 ml de solution de glucose) ;

· 1 250 ml (500 ml de solution d’acides aminés + 250 ml d’émulsionlipidique + 500 ml de solution de glucose) ;

· 1 875 ml (750 ml de solution d’acides aminés + 375 ml d’émulsionlipidique + 750 ml de solution de glucose) ;

· 2 500 ml (1 000 ml de solution d’acides aminés + 500 mld’émulsion lipidique + 1 000 ml de solution de glucose).

La poche multicompartiments est conditionnée dans un emballage protecteur.Un absorbeur d’oxygène et un indicateur d’oxygène sont placés entre lapoche et l’emballage protecteur ; le sachet absorbeur d’oxygène estconstitué d’un matériau inerte et contient de l’hydroxyde de fer.

Les deux compartiments supérieurs peuvent être raccordés au compartimentin­férieur en ouvrant le joint intermédiaire (joint pelable).

La conception de la poche permet le mélange des acides aminés, du glucose,des lipides et des électrolytes dans un même compartiment. L’ouverture dujoint pelable permet un mélange stérile et la formation d’une émulsion.

Les différentes tailles de conditionnements sont présentées dans desboîtes en cartons de cinq poches.

Présentations : 5 × 625 ml, 5 × 1 250 ml, 5 × 1 875 ml et5 × 2 500 ml.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Les médicaments de nutrition parentérale doivent être visuellementin­spectés avant utilisation afin de vérifier l’absence de détérioration,de changement de coloration et d’instabilité de l’émulsion.

Ne pas utiliser les poches en cas de détérioration. L’emballagepro­tecteur, le conditionnement primaire (poche) et les joints pelables entre lescompartiments doivent être intacts. Utiliser uniquement si les solutionsd’acides aminés et de glucose sont limpides et incolores à jaune paille, etsi l’émulsion lipidique forme un liquide homogène d’apparence blanclaiteux. Ne pas utiliser si les solutions contiennent des particules. Aprèsmélange des trois compartiments, ne pas utiliser si l’émulsion présente unchangement de coloration ou des signes de séparation de phase (gouttesd’huile, film huileux). Cesser immédiatement la perfusion en cas dechangement de coloration ou de signes de séparation de phase.

Avant d’ouvrir l’emballage protecteur, contrôler la couleur del’indicateur d’oxygène (voir la figure en section 6.5). Ne pas utiliser sil’indicateur d’oxygène a viré au rose. Ne l’utiliser que sil’indicateur d’oxygène est jaune.

Préparation de l’émulsion mélangée :

Retirer la poche de son emballage protecteur et procéder comme suit :

· Placer la poche sur une surface rigide et plane,

· Mélanger le glucose avec les acides aminés en pressant le compartimentsu­périeur gauche contre le joint pelable, puis ajouter l’émulsion lipidiqueen pressant le compartiment supérieur droit contre le joint pelable,

· Mélanger soigneusement le contenu de la poche.

Le mélange est une émulsion d'huile dans l’eau d’apparence homogèneblanc laiteux.

Préparation en vue de la perfusion :

L’émulsion doit être systématiquement ramenée à température ambianteavant la perfusion.

· Plier la poche et la suspendre à la potence pour perfusion par la bouclede suspension centrale,

· Retirer le capuchon protecteur du site de perfusion et procéder à laperfusion selon la technique standard.

À usage unique strict.

Le conditionnement et les résidus de produit inutilisés doivent êtreéliminés après utilisation.

Ne pas reconnecter les poches partiellement utilisées.

Si des filtres sont utilisés, ils doivent être perméables aux lipides(taille des pores ≥ 1,2 µm).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

B. BRAUN MELSUNGEN AG

CARL-BRAUN STRASSE 1

34212 MELSUNGEN

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 498 219 3 8: 625 ml (250 ml de solution d'acides aminés +125 ml d'émulsion lipidique + 250 ml de solution de glucose) en poche à3 compartiments (polyamide/po­lypropylène). Boîte de 5.

· 34009 498 220 1 0: 1 250 ml (500 ml de solution d'acides aminés +250 ml d'émulsion lipidique + 500 ml de solution de glucose) en poche à3 compartiments (polyamide/po­lypropylène). Boîte de 5.

· 34009 498 221 8 8: 1 875 ml (750 ml de solution d'acides aminés +375 ml d'émulsion lipidique + 750 ml de solution de glucose) en poche à3 compartiments (polyamide/po­lypropylène). Boîte de 5.

· 34009 498 222 4 9: 2 500 ml (1 000 ml de solution d'acides aminés +500 ml d'émulsion lipidique + 1 000 ml de solution de glucose) en poche à3 compartiments (polyamide/po­lypropylène). Boîte de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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