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ZOLTUM 20 mg, gélule gastro-résistante - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - ZOLTUM 20 mg, gélule gastro-résistante

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOLTUM 20 mg, gélule gastro-résistante

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Oméprazole...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.20 milligram­mes

Pour une dose.

Excipient(s) à effet notoire :

Chaque gélule contient 8 mg de lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule gastro-résistante

Gélule en gélatine avec un corps rose opaque portant la mention 20 et unetête marron rouge opaque marquée A/OM et contenant des granulésgastro-résistants.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les gélules de ZOLTUM sont indiquées dans :

Adultes :

· Traitement des ulcères duodénaux

· Prévention des récidives d’ulcères duodénaux

· Traitement des ulcères gastriques

· Prévention des récidives d’ulcères gastriques

· En association à des antibiotiques appropriés, éradication deHelicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

· Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

· Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patientsà risque

· Traitement de l’œsophagite par reflux

· Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’uneœsophagite par reflux

· Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

· Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Utilisation pédiatrique :
Enfants à partir d’un an et ³ à 10 kg

· Traitement de l’œsophagite par reflux

· Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en casde reflux gastro-œsophagien

Enfants de plus de 4 ans et adolescents

· En association à des antibiotiques, traitement de l’ulcère duodénalconsécutif à une infection par H. pylori

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

Traitement des ulcères duodénaux

La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutifest 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Chez la plupart des patients, lacicatrisation survient dans les 2 semaines.

Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitementinitial, la cicatrisation sera généralement obtenue après 2 semainessup­plémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, ladose de 40 mg de ZOLTUM une fois par jour est recommandée et la cicatrisationest généralement obtenue en 4 semaines.

Prévention des récidives des ulcères duodénaux

Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patientsnon infectés par H. pylori ou lorsque l’éradication de H. pylori n’est paspossible, la dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Chezcertains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante. En casd’échec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.

Traitement des ulcères gastriques

La dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Chez la plupartdes patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patientsnon cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue aucours des 4 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patientsfaiblement répondeurs, la dose recommandée est 40 mg de ZOLTUM une fois parjour et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Prévention des récidives des ulcères gastriques

Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs,la dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Si nécessaire, ladose peut être augmentée à 40 mg de ZOLTUM une fois par jour.

Eradication de H. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

Pour l’éradication de H. pylori, le choix des antibiotiques devra prendreen compte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte desprofils de résistance locaux, régionaux et nationaux, ainsi que desrecommandations en vigueur.

· ZOLTUM 20 mg + clarithromycine 500 mg + amoxicilline 1 000 mg, chacundeux fois par jour pendant une semaine, ou

· ZOLTUM 20 mg + clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + métronidazole400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun deux fois par jour pendantune semaine, ou

· ZOLTUM 40 mg une fois par jour avec l’amoxicilline 500 mg et lemétronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg) chacun des deux troisfois par jour pendant une semaine.

Si le patient présente encore H. pylori après cette trithérapie, letraitement peut être répété.

Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à laprise d’AINS

Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par lesAINS, la dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Chez laplupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez lespatients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation seraobtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement.

Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’AINS chez les patients à risque

Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à laprise d’AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédentsd’ul­cères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestivehaute) la dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour.

Traitement de l’œsophagite par reflux

La dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM une fois par jour. Chez la plupartdes patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patientsnon cicatrisés après le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisationsera obtenue au cours de 4 semaines supplémentaires de traitement.

Chez les patients ayant une œsophagite sévère, la dose recommandée est40 mg de ZOLTUM une fois par jour, et la cicatrisation est généralementobtenue dans les 8 semaines.

Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’uneœsophagite par reflux

Après cicatrisation des œsophagites par reflux, le traitement d’entretienre­commandé est 10 mg de ZOLTUM une fois par jour. Si nécessaire, la dose peutêtre augmentée à 20 – 40 mg de ZOLTUM une fois par jour.

Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

La dose recommandée est 20 mg de ZOLTUM par jour. Certains patientsrépondent à la dose de 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peutêtre ajustée individuellement.

Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitementpar 20 mg de ZOLTUM par jour, des investigations supplémentaires sontrecommandées.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doitêtre ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps quenécessaire. La dose initiale journalière recommandée est 60 mg de ZOLTUM.Tous les patients ayant une maladie sévère et une réponse inadaptée auxautres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de 90 %d’entre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et 120 mg deZOLTUM par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dosejournalière devra être divisée et donnée en 2 prises.

Population pédiatrique

Chez l’enfant à partir d’un an et ³ à 10 kg

Traitement de l’œsophagite par reflux

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro-œsophagien.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Âge

Poids

Posologie

≥ 1 an

10 à 20 kg

10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg unefois par jour si nécessaire.

≥ 2 ans

> 20 kg

20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg unefois par jour si nécessaire.

Œsophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à8 semaines.

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro-œsophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines. Siles symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines de traitement,des investigations supplémentaires sont recommandées.

Adolescents et enfants de plus de 4 ans

Traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par H.pylori :

Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir comptedes recommandations officielles locales, régionales et nationales, concernantla résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours,mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et l’utilisationa­déquate de ces antibiotiques.

Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Poids

Posologie

15–30 kg

Association avec deux antibiotiques : ZOLTUM 10 mg, amoxicilline 25 mg/kgde poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tousadministrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.

31–40 kg

Association avec deux antibiotiques : ZOLTUM 20 mg, amoxicilline 750 mg etclarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administréssi­multanément deux fois par jour pendant 1 semaine.

>40 kg

Association avec deux antibiotiques : ZOLTUM 20 mg, amoxicilline 1 g etclarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois par jourpendant 1 semaine.

Populations particulières

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance­rénale (voir rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dosejournalière de 10 mg-20 mg peut suffire (voir rubrique 5.2).

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).

Mode d’administration

Il est recommandé de prendre les gélules de ZOLTUM le matin, et de lesavaler en entier avec un demi-verre d’eau. Les gélules ne doivent être nimâchées ni croquées.

Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfantscapables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides

Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec undemi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide commepar exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doitconseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis derincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.

Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granulés avecun demi-verre d’eau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas êtremâchés.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons(IPP), ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir(voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante etinvolontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) eten cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualitéd’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuerles symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompeà proton n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’association del’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugéeindispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de lacharge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose del’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriquesacides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), enraison de l’hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lorsd’un traitement au long cours chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorptionde la vitamine B12.

L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’untraitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produitsmétabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre leclopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). Lapertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,l’u­tilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit êtredéconseillée (voir rubrique 4.5).

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par l’oméprazole doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Des cas d’hypomagnésémie sévères ont été rapportés chez des patientstraités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'oméprazolependant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an.L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels quefatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses,a­rythmie ventriculaire mais elle peut débuter de façon insidieuse et passerinaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’estaméliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP. Unehypomagnésémie sévère peut entrainer une hypocalcémie.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en casd’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvantinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du tauxde magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santéavant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant letraitement.

Des réactions cutanées indésirables graves (SCAR), notamment le syndromede Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réactionmédica­menteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) et lapustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuvent mettre enjeu le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées très rarement etrarement, respectivement, en association avec le traitement par oméprazole.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,prin­cipalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris encharge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Certains enfants atteints d’affections chroniques peuvent nécessiter untraitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrementaugmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection parSalmonella et par Campylobacter et possiblement par Clostridium difficile chezles patients hospitalisés (voir rubrique 5.1).

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque lapériode de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulièredes patients est nécessaire.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d’arrêter ZOLTUM. La survenue d’un LECS après traitement par uninhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autresinhibiteurs de la pompe à protons.

Ce médicament contient du Lactose et du Sodium

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substancesactives Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement parl’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances activesdont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent encas de co-administration avec l'oméprazole.

L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).

L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) aentraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % etune diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiqu­ementactif M8 de 75–90 %. L’interaction pourrait également entraîner uneinhibition du CYP2C19.

L'administration concomitante d'oméprazole avec l’atazanavir n'est pasrecommandée (voir rubrique 4.4).

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en associationavec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontairessains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir.L’au­gmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pascompensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir.L’as­sociation d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminuéapproxi­mativement de 30% l’exposition à l’atazanavir en comparaison àl’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une foispar jour.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chezdes sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. Latoxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut êtreprudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à defortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors êtrerenforcée.

Clopidogrel

Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré uneinteraction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel(dose de charge de 300 mg / suivie d’une dose d’entretien de 75 mg parjour) et l’oméprazole (80 mg par jour par voie orale) entrainant unediminution moyenne 46% de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel etentrainant une diminution de l’inhibition maximale de l’agrégationpla­quettaire (induite par l’ADP) de 16% en moyenne.

Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d’uneinteraction PK/PD de l’oméprazole en termes d’événementscar­diovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les étudesobserva­tionnelles et cliniques. Par mesure de précaution, l’utilisation­concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée (voirrubrique 4.4).

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et del’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité cliniquepeut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et del’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme demétabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration­concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, lamétabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de cessubstances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine etles autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.

Cilostazol

L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans uneétude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18%et 26% respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29% et 69%respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiationd’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne estréalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent êtrenécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec dusaquinavir/ri­tonavir une augmentation des concentrations plasmatiquesd’en­viron 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chezles patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentration­ssériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations dutacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit êtreréalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.

Méthotrexate

Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chezcertains patients en cas d’administration concomitante de méthotrexate avecles inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l’administration defortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement paroméprazole peut être nécessaire.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique del’oméprazole

Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substancesactives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine etle voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériquesd’omé­prazole par diminution de sa métabolisation. L’administrati­onconcomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement del’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bientoléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pasnécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez lespatients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitementà long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner unediminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation desa métabolisation.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effetindésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé dufœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de lagrossesse.

Allaitement

L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablementpas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

Fertilité

Des études conduites chez l’animal avec un mélange racémiqued’omé­prazole, administré par voie orale, n’indiquent pas d’effets sur lafertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable que ZOLTUM affecte l’aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines. Des effets indésirables telsqu’étourdis­sements et troubles visuels peuvent se produire (voir rubrique4.8). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhiculesauto­mobiles ou utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents (1–10% des patients) sont lescéphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, lesflatulences et les nausées/vomis­sements.

Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), incluant le syndromede Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réactionmédica­menteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) et lapustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées enassociation avec le traitement par oméprazole (voir rubrique 4.4).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au coursdes essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucundes effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classéspar fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définiepar la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence et classe de système d’organes

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare :

Leucopénie, thrombocytopénie

Très rare :

Agranulocytose, pancytopénie

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème etréaction/choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare :

Hyponatrémie

Indéterminée

Hypomagnésémie ; (voir rubrique 4.4) ; Hypocalcémie* ; Hypokaliémie.

Affections psychiatriques

Peu fréquent :

Insomnie

Rare :

Agitation, confusion, dépression

Très rare :

Agressivité, hallucinations

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Peu fréquent :

Étourdissements, paresthésie, somnolence

Rare :

Troubles du goût

Affections oculaires

Rare :

Vision trouble

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent :

Vertiges

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare :

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomis­sements, polypes des glandes fundiques (bénins)

Rare :

Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale

Indéterminée :

Colite microscopique

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :

Augmentation des enzymes hépatiques

Rare :

Hépatite avec ou sans ictère

Très rare :

Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant uneinsuffisance hépatique préexistante

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent :

Dermatite, prurit, rash, urticaire

Rare :

Alopécie, photosensibilité, pustulose exanthématique aiguë généralisée(PEAG), réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(DRESS)

Très rare :

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), nécrolyseépider­mique toxique (NET)

Indéterminée

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent :

Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4)

Rare :

Arthralgies, myalgies

Très rare :

Faiblesses musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare :

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare :

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent :

Malaise, œdème périphérique

Rare :

Augmentation de la sudation

* une hypomagnésémie sévère peut conduire à une hypocalcémie

Population pédiatrique

La tolérance de l’oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgésde 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l’acidité gastrique. Lesdonnées sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’uneétude clinique dans l’œsophagite érosive sévère pendant une durée allantjusqu’à 749 jours. Le profil des événements indésirables a étégénéralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans lestraitements à court et long terme. Il n’existe pas de données à long termeconcernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et lacroissance.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosaged’omé­prazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allantjusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniquesorales d’oméprazole allant jusqu’à 2 400 mg (120 fois la dose cliniqueusuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées,vomis­sements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphaléesont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et deconfusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sonttransitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le tauxd’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avecl’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, estsymptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicaments pour les troubles liés àl’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons. Code ATC : A02BC01

Mécanisme d’action

L’oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisantla sécrétion acide gastrique par un mécanisme d’action spécifiquemen­tciblé. C’est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellulepariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acidegastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.

L’oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en formeactive dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulairesdes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K±ATPase (la pompe àprotons). Cette étape finale du processus de formation de l’aciditégastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante àla fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée,quel que soit le stimulus.

Effets pharmacodynamiques

Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués parl’effet de l’oméprazole sur la sécrétion acide.

Effet sur la sécrétion acide gastrique

Une prise orale d’oméprazole une fois par jour entraîne une inhibitionrapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec unmaximum d’effet obtenu après 4 jours de traitement. Avec l’oméprazole20 mg, une diminution moyenne d’au moins 80% de l’acidité intragastriquesur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal,avec une diminution moyenne de 70% environ du pic de débit acide aprèsstimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.

Une prise orale d’oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique ³3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez lespatients ayant un ulcère duodénal.

La réduction de la sécrétion acide et de l’acidité intragastrique apour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante del’exposition acide de l’œsophage chez les patients ayant du refluxgastro-œsophagien. L’inhibition de la sécrétion acide est liée à l’airesous la courbe des concentrations plasmatiques de l’oméprazole (ASC), et nonà la concentration plasmatique réelle à un temps donné.

Il n’a pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement paroméprazole.

Effet sur H. pylori

H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastroduodénale incluantl’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal. H. pylori est un facteurimportant dans le développement de la gastrite. H. pylori et l’acidegastrique sont des facteurs importants dans le développement de la maladieulcéreuse gastroduodénale. H. pylori est un facteur important dans ledéveloppement de la gastrite atrophique, associée à une augmentation durisque de développer un cancer gastrique.

L’éradication de H. pylori par l’oméprazole associé à desantimicrobiens est associée à des taux élevés de cicatrisation et derémission à long terme des ulcères gastroduodénaux.

Les bithérapies ont été testées et se sont révélées moins efficacesque les trithérapies. Les bithérapies peuvent cependant être envisagées lorsd’une hypersensibilité connue empêchant l’utilisation destrithérapies.

Autres effets liés à l’inhibition acide

Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ontété observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modificationssont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de lasécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.

La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine ycompris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise ledéveloppement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans letractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution del’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infectionsgastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et Campylobacteret possiblement par Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.

Pendant le traitement par des médicaments anti-sécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avecl’augmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observéechez certains patients (à la fois des adultes et des enfants) traités au longcours avec l’oméprazole.

Population pédiatrique

Dans une étude non contrôlée menée chez des enfants (1 à 16 ans)atteints d’œsophagite sévère par reflux, l’oméprazole à des dosescomprises entre 0,7 et 1,4 mg/kg a amélioré le stade de l’œsophagite dans90 % des cas et a diminué de manière significative les symptômes de reflux.Au cours d’une étude en simple aveugle, des enfants âgés de 0 à 24 moisayant fait l’objet d’un diagnostic clinique de reflux gastro-œsophagien ontété traités avec 0,5 mg, 1 mg ou 1,5 mg d’oméprazole/kg. La fréquencedes épisodes de vomissements/ré­gurgitation a diminué de 50 % après8 semaines de traitement quelle que soit la dose.

Eradication de H. pylori chez l’enfant

Une étude clinique en double aveugle randomisée (étude Héliot) a concluà l’efficacité et à la bonne tolérance de l’oméprazole associé à deuxantibiotiques (amoxicilline et clarithromycine) dans le traitement desinfections à H. pylori chez les enfants âgés de 4 ans et plus souffrant degastrite : taux d’éradication de H. pylori : 74,2 % (23/31 patients) avecoméprazole + amoxicilline + clarithromycine versus 9,4 % (3/32 patients) avecamoxicilline + clarithromycine. Néanmoins, aucune preuve n’a été apportéequant au bénéfice clinique sur les symptômes dyspeptiques. Cette étuden’apporte aucune information concernant les enfants de moins de 4 ans.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’oméprazole et le magnésium d’oméprazole sont instables en milieuacide, et de ce fait l’administration orale se fait sous forme de granulésgastro-résistants en gélules ou comprimés. L’absorption de l’oméprazoleest rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après laprise. L'absorption de l’oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêleet est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitanted’a­liments n’influence pas la biodisponibilité. La disponibilité­systémique (biodisponibilité) d'une dose orale unique d'oméprazole estd'environ 40 %. Après l’administration répétée de doses quotidiennesu­niques, la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.

Distribution

Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est d’environ0,3 l/kg de poids corporel. La liaison de l’oméprazole aux protéinesplas­matiques est de 97 %.

Biotransformation

L’oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). Lamajeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme del’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole,prin­cipal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’uneautre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfoned’omépra­zole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour leCYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et desinteractions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats duCYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber lemétabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pourle CYP3A4. De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur lesprincipales enzymes CYP.

Environ 3% de la population caucasienne et 15–20% de la populationasiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelésmétabo­liseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole estprobablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administration­srépétées de doses journalières de 20 mg d’oméprazole, l’aire sous lacourbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez lesmétaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle(mé­taboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyensétaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pasd’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.

Élimination

La demi-vie d’élimination plasmatique de l’oméprazole esthabituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienneunique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasmaentre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour uneadministration quotidienne. Près de 80% de l’administration d’une doseorale d’oméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines,le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétionbiliaire.

Linéarité/non-linéarité

L’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec desadministrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulteen une relation non linéaire dose – ASC après administrations répétées.Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passagehépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibitionde l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex :sulfone).

Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acidegastrique par les métabolites de l’oméprazole.

Populations spécifiques

Insuffisance hépatique

Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisancehé­patique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous lacourbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec uneseule prise par jour.

Insuffisance rénale

La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibili­tésystémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.

Sujets âgés

Le métabolisme de l’oméprazole est légèrement réduit chez le sujetâgé (75–79 ans).

Population pédiatrique

Au cours du traitement à la posologie recommandée chez l’enfant à partirde 1 an, les concentrations plasmatiques ont été similaires à cellesobservées chez l’adulte. Chez les enfants de moins de 6 mois, la clairancede l’oméprazole est faible en raison de la faible capacité à métaboliserl’o­méprazole.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études chez le rat traité à long terme avec de l’oméprazole ontmontré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes.Ces modifications sont le résultat d’une hypergastrinémie prolongée,secon­daire à l’inhibition acide.

Des observations similaires ont été faites après traitement avec desantagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de la pompe à protons, et aprèsfundectomie partielle. De ce fait, ces changements ne résultent pas d’uneffet direct d’une quelconque substance active individuelle.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol, hydroxypropyl­cellulose, cellulose microcristalline, lactoseanhydre, laurylsulfate de sodium, phosphate disodique dihydraté, hypromellose,acide méthacrylique – copolymère d’acrylate d’éthyle (1 : 1)dispersion 30%, macrogol (glycolpolyéthylène 400), stéarate demagnésium.

Composition de l’enveloppe de la gélule : oxyde de fer (E 172), dioxyde detitane (E 171), gélatine, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium,encre (contenant de la laque, de l’ammoniaque, de l’hydroxyde de potassiumet de l’oxyde de fer noir (E 172)), silice colloïdale anhydre, paraffineliquide

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Flacon : conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri del’humidité.

Plaquettes : à conserver dans l'emballage d’origine à l’abri del’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 100, 140, 280, 700 gélules en flacon(PEHD) avec un bouchon à vis bien ajusté en polypropylène muni d’unecapsule dessicante.

7, 14, 15, 28, 30, 35, 50, 56, 84 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

ZIEGELHOF 24

17489 GREIFSWALD

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 340 966 9 3 : 7 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 340 968 1 5 : 14 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 333 831 4 5 : 15 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 340 970 6 5 : 28 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 418 592 4 3 : 30 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 580 118 2 5 : 50 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 580 119 9 3 : 60 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 580 120 7 5 : 84 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 418 593 0 4 : 5 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 340 967 5 4 : 7 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 418 594 7 2 : 10 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 340 969 8 3 : 14 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 333 832 0 6 : 15 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 340 971 2 6 : 28 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 418 595 3 3 : 30 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 121 3 6 : 50 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 123 6 5 : 60 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 124 2 6 : 100 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 125 9 4 : 140 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 126 5 5 : 280 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 580 127 1 6 : 700 gélules en flacon (PEHD)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale

Liste II.

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