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NIZAXID 150 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NIZAXID 150 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NIZAXID 150 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Nizatidine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....150 mg

Pour une gélule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Ulcère duodénal

· Ulcère gastrique bénin

· Prévention des récidives de l’ulcère duodénal

· Œsophagite par reflux gastro-œsophagien de stade I et II.

4.2. Posologie et mode d'administration

Ulcère gastrique bénin

La dose recommandée journalière est de 300 mg (2 gélules) au coucher, oude 150 mg (1 gélule) 2 fois par jour, une le matin et une au coucher. Letraitement devra être poursuivi pendant 4 semaines, ou 8 semaines sinécessaire, mais cette période peut être diminuée si la cicatrisation estconstatée plus tôt par endoscopie.

Ulcère duodénal

Traitement de la poussée :

La dose journalière recommandée est de 300 mg (2 gélules) au coucher, oude 150 mg (1 gélule) 2 fois par jour, une le matin et une au coucher. Ladurée du traitement est généralement de quatre semaines, mais cette périodepeut être diminuée si la cicatrisation est vérifiée plus tôt parendoscopie.

La majorité des ulcères cicatrisent en quatre semaines, mais en cas decicatrisation incomplète, le traitement devra être poursuivi pendant quatreautres semaines.

Prévention des récidives de l’ulcère duodénal :

La dose recommandée est de 150 mg par jour (1 gélule) au coucher. Letraitement peut être poursuivi pendant 1 an.

Œsophagite par reflux gastro-œsophagien

150 mg (1 gélule) deux fois par jour pendant 6 semaines, éventuellemen­tpoursuivi 6 semaines supplémentaires si les résultats endoscopiques lejustifient.

Chez certains patients, la posologie peut être portée, si nécessaire, à300 mg (2 gélules) 2 fois par jour.

Posologie chez l’insuffisant rénal (voir rubrique 4.4)

Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique et del’œsophagite par reflux :

· Clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min :

La posologie est réduite de 50 % : soit 150 mg au coucher.

· Clairance de la créatinine inférieure à 20 ml/min :

La posologie est réduite de 75 % : soit 150 mg un jour sur deux.

Prévention des récidives de l’ulcère duodénal :

· Clairance de la créatinine < 50 ml/min : 150 mg un joursur deux.

En cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique 4.4) : ilest préférable de réduire la posologie (par exemple d’un tiers).

Les gélules de nizatidine doivent être avalées avec un peu de liquide.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L’administration d’anti-sécrétoire de la classe des inhibiteurs desrécepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique pardiminution de l’acidité gastrique.

La tolérance et l’efficacité de la nizatidine n’ont pas étéétudiées chez l’enfant.

Précautions d’emploi

La nizatidine ne peut être prescrite que si l’ulcère a été authentifiépar endoscopie et/ou radiographie.

L’existence d’un cancer gastrique doit être éliminée avantl’adminis­tration de nizatidine.

L’amélioration symptomatique d’un ulcère sous nizatidine n’exclut pasune malignité éventuelle.

Insuffisance rénale :

La nizatidine est excrétée principalement par les reins. La posologie seraréduite en cas d’insuffisance rénale en tenant compte de la clairance de lacréatinine (voir rubrique 4.2).

Insuffisance hépatocellulaire sévère :

La nizatidine étant partiellement métabolisée par le foie, il estpréférable, surtout s’il existe une insuffisance rénale associée, deréduire la posologie (voir rubrique 4.2).

Sujet âgé :

L’efficacité et l’innocuité de la nizatidine ne sont pas influencéessig­nificativement par l’âge. Il n’est normalement pas nécessaire demodifier la posologie chez les sujets âgés, sauf dans le cas d’uneinsuffisance rénale modérée ou sévère.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Association déconseillée

+ Posaconazole

Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation dupH intragastrique par l’antisécrétoire.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon

Diminution de l’absorption de l’antihistaminique H2.

Par mesure de précaution, il convient de prendre les topiquesgastro-intestinaux et antiacides à distance de l’antihistaminique H2 (plus de2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’atazanavir.

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelquesannées), la réduction de l’acidité gastrique par ces médicaments pouvantdiminuer l’absorption digestive de la vitamine B12.

+ Inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés

Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosinekinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Itraconazole

Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation dupH intragastrique par l’antisécrétoire.

+ Kétoconazole

Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation dupH intragastrique par l’antisécrétoire.

+ Rilpivirine

Diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation dupH intragastrique de l’antisécrétoire. Seuls les antagonistes desrécepteurs H2 pouvant être administrés en 1 prise par jour doivent êtreutilisés. Il est recommandé de prendre la nizatidine au moins 12 h avant ou4 heures après la prise de rilpivirine.

+ Ulipristal

Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par diminution de sonabsorption.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effettératogène. Les données cliniques chez la femme enceinte restent limitées.En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser ce médicament au cours de la grossesse.

Allaitement

La nizatidine est excrétée dans le lait maternel en très faible quantité(0,1% de la dose maternelle) et avec une demi-vie dans le lait inférieure à2 heures. Aucun effet délétère chez les enfants allaités n’a étérapporté.

Nizaxid peut être utilisé au cours de l’allaitement en préférant uneadministration du médicament après la tétée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Au cours des essais cliniques comparant la nizatidine au placebo, lafréquence des effets indésirables a été trouvée légèrement supérieurechez les patients traités par la nizatidine, mais cette différence n’est passtatistiquement significative.

Les effets indésirables ci-dessous sont présentés selon la classification­suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Classe de système d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Anémie, thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, pancytopénie

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée

Confusion, hallucination, rêves anormaux

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée

Céphalées, somnolence

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

Bradycardie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée

Rhinite, pharyngite, toux

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Nausées

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Rash, prurit. Des cas de réactions croisées avec d’autres anti-H2 ontété rapportés.

Vascularite leucocytoclasique

Hypersudation (significativement supérieure dans le groupe nizatidine(1,1%))

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Myalgie

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Impuissance réversible

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquence indéterminée

Asthénie, douleur thoracique

Investigations

Fréquence indéterminée

Légère élévation des transaminases, transitoire et asymptomatique*

Elévation de la cholestérolémie chez des patients traités de façonprolongée

Elévation modérée de l’uricémie

* les rares cas d’élévation marquée (supérieure à 500 UI/L) ont étéobservés chez les patients sous nizatidine, mais l’imputabilité de cettevariation n’a pas été clairement établie.

Ces élévations étaient asymptomatiques et rapidement réversibles aprèsarrêt du traitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr .

4.9. Surdosage

A des doses très élevées chez l’animal, la nizatidine s’estrévélée peu toxique. En cas de surdosage chez l’homme, on recommande untraitement symptomatique et une assistance des fonctions vitales. En casd’absorption massive accompagnée de symptômes, l’absorption de nizatidinepeut être réduite par le charbon actif et la nizatidine absorbée peut êtreéliminée par hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antagoniste des récepteurs H2 àl’histamine, code ATC : A02BA04.

· La nizatidine est un antagoniste sélectif des récepteurs H2 àl’histamine. Son action est compétitive et totalement réversible.

· La nizatidine inhibe significativement la sécrétion gastrique acidebasale et stimulée, en réduisant à la fois le volume sécrétoire gastriqueet la teneur en pepsine.

· Dans divers essais cliniques, la nizatidine administrée soit en une doseunique (au coucher) soit en deux doses fractionnées (matin et soir) inhibesignifi­cativement la sécrétion gastrique acide et fait habituellemen­tdisparaître rapidement la douleur liée à l’ulcère.

· La nizatidine n’a pas d’effet significatif sur les concentration­ssériques de gastrine, de gonadotrophines, de prolactine, d’hormone decroissance, d’hormone antidiurétique, de cortisol, de testostérone, de5-alpha-dihydrotestostérone ou d’œstradiol.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’absorption de nizatidine après administration orale est rapide et lespics de concentration plasmatique (700 – 1800 ng/ml après une dose de150 mg ; 1400 – 3600 ng/ml après une dose de 300 mg) sont habituellemen­tatteints en moins de deux heures après administration (intervalle de 0,5 à3 heures).

La biodisponibilité orale est de 70 % et la demi-vie d’élimination estde 1,6 heure environ.

Une très faible partie subit un premier passage hépatique (6 %), mais lanizatidine est excrétée principalement par les reins, 60 % sous formeinchangée, la clairance rénale étant de 500 ml/min environ.

Les métabolites de la nizatidine comprennent : la nizatidine déméthylée(7 %), sulfoxyde (6 %) et n-oxyde (5 %).

La nizatidine déméthylée est un métabolite peu actif.

Une dose orale de nizatidine est excrétée à plus de 90 % (métabolitesinclus) dans les urines en moins de 12 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon prégélatinisé, amidon de maïs, diméticone, stéarate demagnésium.

Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, oxyde de fer jaune,dioxyde de titane.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver à température ambiante (15°C à 25°C).

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 14, 28, 30 ou 56 gélules sous plaquettes (PVC/aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NORGINE B.V.

ANTONIO VIVALDISTRAAT 150

1083HP AMSTERDAM

PAYS-BAS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 329 744 3 6 : 7 gélules sous plaquette(s) (PVC-Aluminium).

· 34009 329 746 6 5 : 14 gélules sous plaquette(s) (PVC-Aluminium).

· 34009 329 747 2 6 : 28 gélules sous plaquette(s) (PVC-Aluminium).

· 34009 330 926 4 1 : 30 gélules sous plaquette(s) (PVC-Aluminium).

· 34009 329 748 9 4 : 56 gélules sous plaquette(s) (PVC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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