Le groupe ATC J05AR03 est un traitement antiviral combiné utilisé pour traiter l'infection par le VIH-1 chez les adultes. Ce groupe contient deux principaux ingrédients actifs : le ténofovir disoproxil et l'emtricitabine.
Le ténofovir disoproxil est un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse du VIH-1. Il agit en bloquant la reproduction du virus dans les cellules infectées, ce qui permet de réduire la charge virale dans le sang et de ralentir la progression de l'infection.
L'emtricitabine est un analogue nucléosidique de la cytidine qui inhibe également la transcriptase inverse du VIH-1. Il agit en empêchant le virus de se reproduire dans les cellules infectées, ce qui permet également de réduire la charge virale dans le sang.
Ensemble, ces deux ingrédients actifs sont très efficaces pour traiter l'infection par le VIH-1 chez les adultes. Selon les statistiques disponibles en France, ce traitement a été prescrit à plus de 15 000 patients atteints du VIH-1 en 2019.
Il est important que ce traitement soit pris régulièrement et conformément aux instructions du médecin traitant pour être efficace. Les effets secondaires possibles incluent des nausées, des vomissements, des diarrhées et une perte d'appétit. Dans certains cas, il peut également causer une diminution temporaire des globules blancs ou rouges dans le sang.
Il est important que les patients sous traitement antiviral combiné soient suivis régulièrement par leur médecin pour surveiller leur charge virale et leur état de santé général. Les patients doivent également être informés des risques de transmission du VIH-1 à d'autres personnes et être encouragés à prendre des mesures pour prévenir la transmission, telles que l'utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels.
En conclusion, le groupe ATC J05AR03 est un traitement antiviral combiné très efficace pour traiter l'infection par le VIH-1 chez les adultes. Il contient deux ingrédients actifs, le ténofovir disoproxil et l'emtricitabine, qui agissent ensemble pour réduire la charge virale dans le sang. Les patients sous traitement doivent être suivis régulièrement par leur médecin et informés des risques de transmission du VIH-1 à d'autres personnes.